Le commerce informel au niveau de la localité d’El
Matmar a pris de l’ampleur ces derniers temps.
De multiples points de vente ont vu le jour sur les accotements de la
RN4, au chef-lieu communal et aux environs du quartier Merdja à la
sortie ouest de la commune.
Ces points de vente, où l'on trouve des étals de fruits et légumes, dénotent on ne peut plus clairement de la baisse du pouvoir d’achat des ménages, voire de la paupérisation de larges pans de la société locale.
Parmi ces marchands ambulants, l’on peut trouver des jeunes diplômés qui essaient de gagner leur croûte. «Ce n'est pas par gaieté de cœur que je vends des légumes et fruits sur les abords de la RN4.
C'est plutôt le chômage qui m'a poussé à faire ce choix, par défaut», déplore un jeune universitaire de la localité. Cependant, cette situation résulte de l'absence d'un marché couvert au niveau de cette localité.
La région ne dispose, au fait, pas d’un périmètre réservé à un éventuel marché. De ce fait, les ménages n’ont donc d’autre choix que d’effectuer leurs achats auprès des commerces installés au centre de la localité.
Sur un autre registre, ces points de vente informels qui enflent au fil des mois, surtout durant le mois de Ramadhan, provoquent souvent des perturbations au niveau de la circulation automobile.
Certains automobilistes stationnent au bord de la chaussée en créant des bouchons. Il n’est pas rare aussi de voir des altercations entre conducteurs. Aussi, depuis le début de la saison estivale, des points de vente de fruits comme la figue, melon, pastèque et bien d'autres fruits, très demandés en cette saison de grandes chaleurs, ont aussi fleuri dans toutes les agglomérations.
Là encore, l’on déplore le manque d'hygiène car ces produits sont exposés à l'air libre sans aucune protection contre la pollution comme les gaz d'échappement, la poussière, les bestioles, etc.
Et c'est la même rengaine qui revient à chaque été.
A. Rahmane
Ces points de vente, où l'on trouve des étals de fruits et légumes, dénotent on ne peut plus clairement de la baisse du pouvoir d’achat des ménages, voire de la paupérisation de larges pans de la société locale.
Parmi ces marchands ambulants, l’on peut trouver des jeunes diplômés qui essaient de gagner leur croûte. «Ce n'est pas par gaieté de cœur que je vends des légumes et fruits sur les abords de la RN4.
C'est plutôt le chômage qui m'a poussé à faire ce choix, par défaut», déplore un jeune universitaire de la localité. Cependant, cette situation résulte de l'absence d'un marché couvert au niveau de cette localité.
La région ne dispose, au fait, pas d’un périmètre réservé à un éventuel marché. De ce fait, les ménages n’ont donc d’autre choix que d’effectuer leurs achats auprès des commerces installés au centre de la localité.
Sur un autre registre, ces points de vente informels qui enflent au fil des mois, surtout durant le mois de Ramadhan, provoquent souvent des perturbations au niveau de la circulation automobile.
Certains automobilistes stationnent au bord de la chaussée en créant des bouchons. Il n’est pas rare aussi de voir des altercations entre conducteurs. Aussi, depuis le début de la saison estivale, des points de vente de fruits comme la figue, melon, pastèque et bien d'autres fruits, très demandés en cette saison de grandes chaleurs, ont aussi fleuri dans toutes les agglomérations.
Là encore, l’on déplore le manque d'hygiène car ces produits sont exposés à l'air libre sans aucune protection contre la pollution comme les gaz d'échappement, la poussière, les bestioles, etc.
Et c'est la même rengaine qui revient à chaque été.
A. Rahmane