En égrenant son périple, jeudi dernier, par la localité populeuse de Sidi Kassi, relevant territorialement de la commune de Ben M’hidi, le wali d’El Tarf a inspecté les travaux d’aménagement de l’axe principal, traversant ladite localité de bout en bout, où il a donné l’ordre au maire et aux services techniques de la subdivision de la Duac (Direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction) de veiller chaque jour à la qualité des travaux exécutés dont il a estimé, à juste titre, qu’ils sont de bonne qualité.
Dans la commune de Zérizer, il a inspecté le projet PCD, d’aménagement et de pose du gazon synthétique dont les travaux sont en retard pour un montant de 3,6 milliards de centimes. «Ce projet doit être achevé avant la saison estivale. Il faut mettre la paquet», a ordonné sur un ton ferme le wali au gérant de l’entreprise privée. Puis, il a écouté les explications du directeur des ressources en eau sur le projet de rénovation du réseau de distribution de l’eau potable dont le taux physique est de 20%. «Cette entreprise doit terminer dans les délais impartis, ce projet, soit avant le 31 mars 2019. Egalement, je vous demande, instamment, d’achever le projet de la commune de Bouhadjar dans les meilleurs délais. un projet qui accuse un grand retard. Vous n’avez pas tenu vos engagements contractuels », a fait savoir le chef de l’exécutif en direction du responsable de l’entreprise contractante. Ensuite, le wali s’est rendu à la polyclinique de la ville de Besbès pour s’enquérir de son aménagement extérieur et de la route devant relier cet établissement de santé avec la route la jouxtant. Un projet qui devrait être pris en charge, incessamment, par l’entreprise chinoise qui réalise actuellement le projet AADL de 400 logements. En se rendant sur le site 150 et 140 logements RHP (résorption de l’habitat précaire) dans la même commune, le wali a été interpellé par une foule immense de citoyens. «Nous n’allons pas faire dans la précipitation pour achever ces logements. Les habitants du quartier-bidonville de Ghaza seront relogés dans cette nouvelle cité. Ce sont les familles recensées avant 2007 qui auront les logements, et ce, après des enquêtes minutieuses. Il n’y aura pas d’indus-bénéficiaires. C’est mon engagement», a indiqué le chef de l’exécutif en direction des citoyens dont les visages présentent une souffrance et une fatigue d’une attente qui dure depuis des décennies. Et d’ajouter «nous devons dès maintenant penser à trouver une poche pour la construction d’une école primaire». Le wali a intimé l’ordre au chef de daïra de déménager dans la structure flambant neuve du siège de la daïra. «Vous travaillez dans une bicoque et vous avez 15 jours pour occuper le nouveau siège. C’est un acquis pour nos concitoyens et un plus indéniable pour l’amélioration de la prestation publique», a-t-il lancé. Dans la commune de Chebaïta-Mokhtar, Belkateb Mohamed a inspecté le terrain devant accueillir une école primaire de type B1 et un logement de fonction pour un montant de 3,4 milliards de centimes dans l’agglomération de Zamouria où il s’est engagé, également, à prendre les revendications des habitants en charge. Il s’agit du bitumage de la route, reliant ladite agglomération avec la RN 16, le réseau de l’éclairage public, et la prise en charge d’un oued jouxtant la partie ouest des habitations et qui constitue, cependant, un véritable danger sanitaire avec une prolifération effrénée de rats et de détritus». «Une réunion se tiendra au cours de la semaine prochaine entre les Directions des deux wilayas des ressources en eau, à savoir El Tarf et Annaba afin de trouver une solution radicale pour ce canal des eaux usées à ciel ouvert qui constitue une menace potentielle et constante pour les citoyens», a révélé le wali qui a inspecté tout l’itinéraire du ruissellement de ce cours d’eau. Une situation qui interpelle plusieurs directions dont l’environnement et les ressources en eau. Belkateb a clôturé son long périple par l’inspection de l’échangeur au niveau du carrefour (RN84-RN16) au PK 26 sis dans la commune de Dréan. «Vous m’avez donné plusieurs dates butoirs pour l’inauguration de ce projet crucial, en vain. Il faut mettre les bouchées doubles pour que ce projet soit fonctionnel le 18 février 2019, correspondant avec la journée nationale du Chahid», a insisté avec véhémence le wali en direction des responsables des deux entreprises en charge de cet ouvrage.
Daoud Allam
