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Rubrique Régions

Aïn Defla Menaces sur la Cnas

Selon les bilans communiqués par la Cnas de Aïn Defla, lors des «journées portes ouvertes», la projection à moyen terme ne prête pas, en effet, à l'optimisme. On indique qu'au cours de l'année 2017, il a été enregistré 64 millions d'ordonnances.
Comparativement au premier trimestre 2017, en moyenne 103 000 dossiers de demandes de prestations dont 97 000 au 1/3 payant (cartes Chifa) ont été traités, en 2018, toujours durant le premier trimestre, ce nombre est passé à 110 000. On ajoute que 80% de ces demandes de prestations relèvent des remboursements de médicaments, les 20% restants concernent les accidents et quelques maladies professionnelles.
La prise en charge des cas de cancer est très lourde pour la caisse. On indique que la prise en charge d'un patient est estimée entre 300 et 400 millions de centimes. Par ailleurs, on remarque que si, il y a quelques années, cette maladie touchait principalement des personnes du 3e et 4e âge, aujourd'hui, non seulement le nombre de cas est en nette croissance mais aussi touche des tranches d'âges plus jeunes, de moins de 30 ans même.
S'agissant du dépistage de cette maladie, on indique que même si les frais sont à la charge de la Caisse, on constate que les réticences à se prêter au dépistage demeurent tenaces. Pourtant, selon les statistiques établies, on enregistre chaque année 80 à 90 nouveaux cas.
Pour ce qui est des dépenses, la Caisse verse à la CNR quelque 500 milliards. En plus, elle participe avec un versement forfaitaire de quelque 120 milliards au budget des hôpitaux.
A propos des menaces qui pèsent sur le devenir de la Cnas, il y a le déséquilibre entre les dépenses qui connaissent un accroissement de 6 à 7% par an d'une part, et une stagnation des recettes qui proviennent de l'activité économique en baisse, en l'absence de gros investissements, d'où une baisse des cotisations patronales et individuelles.
La Cnas de la wilaya de Aïn Defla compte 213 656 assurés sociaux dont 195 185 qui ont utilisé la carte Chifa auprès de 201 pharmacies et 47 médecins conventionnés et 14 centres de paiement des prestations. Pour diminuer les déplacements onéreux et difficiles des assurés sociaux demeurant dans les régions éloignées, notamment la daïra de Bathia située au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, à près d'une centaine de km, la Caisse a mis en place, un système de contrôle à distance, en live, avec l'annexe qui y a été ouverte. A propos de contrôle, le service spécialisé de la Caisse a mis au jour une pratique de certains médecins et pharmaciens, peu nombreux certes, heureusement, qui se livraient à des subterfuges pour augmenter leurs recettes, en faisant valoir des consultations ou des ordonnances fictives ayant trait aux ayants droit inscrits dans la carte Chifa et ceux qui sont touchés, nous a-t-on fait savoir, sont les assurés qui laissent en permanence leurs cartes chez le pharmacien ou pour quelque temps chez le médecin traitant conventionné.
Le premier responsable de la Cnas insiste et rappelle que la Cnas est un organisme précieux par conséquent, il faut que toutes les parties concernées contribuent à sa sauvegarde et sa préservation «c'est un bien commun à tous les assurés et à tous les partenaires de la Cnas», dira-t-il
Karim O.

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