C’est aux environs de 5 h dans la matinée d’hier que
les Subsahariens de différentes nationalités ont été réveillés sous le
son des cars qui se garaient les uns après les autres encerclant leurs
lieux de vie à Coca et à Aïn-el-Beïda, dans la commune d’Oran. Aussitôt
la panique les a envahis sachant qu’un tel dispositif n’a qu’une seule
raison : leur expulsion, aussitôt l’opération de ramassage de tous les
Subsahariens a débuté, toutes nationalités confondues. L’on saura qu’en
milieu de journée, ils étaient près de 80 à être retenus alors que les
autres ont tous été relâchés.
Ceux retenus étaient originaires du Niger, les autres nationalités n’étaient pas concernées par cette opération. L’on nous précise que l’Algérie et le Niger ont une convention qui permet ces expulsions. La plupart des personnes regroupées dans un centre réservé en vue de leur rapatriement vers le Sud puis vers leur pays d’origine s’adonnaient à la mendicité dans les rues.
Des rues qui étaient, hier, désertées par tous ces visages auxquels les passants se sont habitués. Toutefois, l’on saura que cette opération de ramassage et de regroupement de migrants du Niger se poursuivra dans la journée, ces deux lieux de vie n’étant pas les seuls où ils vivent, d’autres seront arrêtés sur les lieux de travail à travers les chantiers où, souvent, ils passent la nuit. Le nombre des expulsés pourrait dépasser la centaine.
Amel Bentolba
Ceux retenus étaient originaires du Niger, les autres nationalités n’étaient pas concernées par cette opération. L’on nous précise que l’Algérie et le Niger ont une convention qui permet ces expulsions. La plupart des personnes regroupées dans un centre réservé en vue de leur rapatriement vers le Sud puis vers leur pays d’origine s’adonnaient à la mendicité dans les rues.
Des rues qui étaient, hier, désertées par tous ces visages auxquels les passants se sont habitués. Toutefois, l’on saura que cette opération de ramassage et de regroupement de migrants du Niger se poursuivra dans la journée, ces deux lieux de vie n’étant pas les seuls où ils vivent, d’autres seront arrêtés sur les lieux de travail à travers les chantiers où, souvent, ils passent la nuit. Le nombre des expulsés pourrait dépasser la centaine.
Amel Bentolba