TIARET Vente aux enchères à la jumenterie locale

La jumenterie de Tiaret a organisé vendredi dernier, dans l’enceinte de haras national de Chaouchaoua, une vente aux enchères, où plus d’une vingtaine de chevaux pur-sang arabes (mâles et femelles) ont été proposés au mieux-disant.
Si certains chevaux et juments ont été cédés à des prix allant de 40 à 60 millions de centimes, celle qui a attiré l’attention des visiteurs, a été vendue pour la modique somme de 106 millions de centimes. 
II s’agit en effet, d’une pouliche de très belle allure, du nom de Dhikra née génétiquement d’un accouplement de pur-sang arabe, qui a été acquise par un homme de la ville de Barika (Batna), a-t-on appris. Pour rappel, la jumenterie de Tiaret fut créée en 1877 par le ministère de la guerre, afin de sélectionner et produire des étalons destinés à peupler les stations de monte tant les besoins en chevaux étaient importants pour l’armée coloniale. 
Des lignées célèbres ont vu le jour à la jumenterie de Tiaret et ont sillonné le monde. On citera par exemple les poulinières Chérifa, Wadha, Nimrin, qui seront à l’origine des lignées polonaise, russe, maghrébine et française, et les étalons Bango-Ghalbane, Masbout, Gouta, Venture, Beyrouth, etc. La plus grande en Afrique, pépinière productive équine par excellence en Afrique, principal fournisseur du pur-sang arabe et arabe barbe, la jumenterie de Tiaret, qui dispose d’un capital génétique de grande valeur est classée patrimoine culturel national depuis 1999 .
B. Henine