La première entreprise du pays n’en finit pas de se retrouver au devant de l’actualité, même s’il faut reconnaître que souvent ces derniers temps c’est à son corps défendant. Cette fois, c’est par le biais de l’agence Reuters que l’on a appris, hier, que Sonatrach a revu à la hausse le prix de son baril de pétrole.
La tourmentée actualité du pétrole s’est enrichie de cette information de l’agence Reuters faisant état de la décision de Sonatrach de revoir à la hausse le prix de vente de son baril pour le mois d’octobre. Très apprécié par les raffineurs pour ses qualités supérieures, le baril de pétrole algérien coûtera désormais, en octobre, 75 cents de plus que le cours affiché sur le marché alors qu’il était de 10 cents moindre que le prix du baril fixé par le même marché en septembre. Des fluctuations courantes du baril algérien très prisé même par les raffineurs d’autres pays exportateurs et, bien entendu des plus gros consommateurs de par le monde, pays dont des compagnies parmi les plus importantes – les majors – ne perdent pas espoir de s’impliquer de façon beaucoup plus prononcée et dans l’exploration et dans la production comme c’est le cas jusqu’à maintenant.
C’est dans cette optique d’ailleurs que s’inscrit la toute dernière convention paraphée par les Américains d’Exxon-Mobil avec l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Un accord, signé dimanche, portant sur la participation de cette compagnie américaine à l'étude d'évaluation du potentiel en hydrocarbures des bassins du domaine minier du Sahara algérien, faisant ainsi d’Exxon-Mobil le quatrième partenaire d’envergure multinationale dans ce domaine précis après les Italiens d’ENI, les Français de Total et les Norvégiens d’Equinor.
Selon Alnaft, dont le communiqué a été relayé par l’agence officielle, la compagnie américaine «Exxon-Mobil montre ainsi son intérêt, à l'instar des autres compagnies, pour le domaine minier hydrocarbures algérien qui recèle encore d'importantes ressources en hydrocarbures» et considère ce partenariat comme «un premier pas d'Exxon-Mobil en Algérie pour la prospection d'opportunité dans la recherche et l'exploitation des hydrocarbures».
M. Azedine
