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Rubrique Société

Bouira Des dizaines de constructions en quête de régularisation au lotissement Hamlaoui

C’est une situation des plus inextricables que celle que vivent des dizaines de familles au niveau du lotissement Hamlaoui, situé au nord-ouest de Bouira du côté de Draâ-Lekhmis. Des dizaines de familles qui avaient fui le terrorisme durant les années 1990, avaient acheté des lots de terrain sans aucun document et y avaient construit leurs demeures. A l’époque, situation du pays oblige, les pouvoirs publics, occupés qu’ils étaient dans la lutte antiterroriste, avaient donné le feu vert à ces familles pour construire sur les lieux.
Des années sont passées et après le retour de la paix, ces familles qui n’avaient aucun document justifiant l’achat de leurs habitations, ont commencé à saisir les autorités locales de la daïra de Bouira ainsi que l’APC pour les régulariser. Des démarches avaient été entreprises mais les lenteurs administratives, ainsi que les promesses sans lendemain des responsables qui se sont succédé, ont fait que jusqu’au jour d’aujourd'hui, le lotissement est toujours non régularisé.
Un citoyen avait acheté durant les années 2000 en face du lotissement. L’espace qui sépare son lot du lotissement est supposé être une route d’une largeur de 10 mètres tel qu’on le voit sur les photos satellite. Cette séparation est en fait le tracé de l’assainissement que l’APC avait réalisé pour un autre lotissement situé un peu plus haut mais a bénéficié aux habitants du lotissement Hamlaoui.
Ce citoyen qui a acheté un lot auprès d’un privé a pu régulariser sa situation en se faisant délivrer le livret foncier et le permis de construire. Une fois les documents en main, celui-ci a entamé les travaux de réalisation d’une construction. Or, selon les résidents du lotissement Hamlaoui, « cet homme n’a pas respecté les 10 mètres de largeur nécessaires pour la route ».
Un problème soulevé par la justice qui a statué à maintes reprises en faveur des résidents, avec ordre de faire respecter cette distance.
Cela a été décidé en 2018 mais depuis, et malgré tous ces verdicts et les ordres d’application de cette sentence, rien n'a été fait et les résidents attendent toujours.
Plusieurs sorties ont été effectuées par les gendarmes, les chefs de daïra et les P/APC qui se sont succédé, et même la juge, pour constater sur terrain cette situation, mais sans que le problème soit réglé.
Les résidents, et après plusieurs interpellations sur terrain et des sit-in devant le siège de l’APC, ont observé un sit-in au siège de la wilaya dans l’espoir que le wali, qui est au courant de ce problème, et qui avait au mois de septembre ordonné la suspension des travaux mais sans aucune suite, les reçoive pour le supplier de diligenter une enquête.
Selon ces contestataires, « les décisions de justice qui n’arrivent pas à être appliquées, les citoyens qui sont insultés et menacés devant des gendarmes et récemment, un ordre du wali qui n'est pas appliqué, n'ont qu'une seule explication : que cette personne qui défie tout le monde possède un bras long ». C’est pourquoi ils demandent l’ouverture d’une enquête approfondie afin de « situer les responsabilités, ou les complicités ».
Ces pères de famille dont la plupart sont des commerçants au niveau des marchés de Bouira, qui ont toujours respecté les lois de la République et qui n’ont jamais voulu entreprendre des actions musclées, ne veulent qu’une chose : « Que la force de la loi retrouve son droit de cité. Ce n’est qu’à ce moment-là que le lotissement pourra être régularisé et les voies y menant, dont cette route objet de litige, seront réalisées selon le tracé réglementaire.»
Pendant ce temps, le citoyen que tous pointent du doigt et accusent, crie à qui veut l’entendre qu’il a toujours agi dans le cadre de la loi. Imbroglio !
Y. Y.
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