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Rubrique Soit dit en passant

Dans la salle d’attente du médecin ! (fin)

De quoi peuvent bien parler les patients qui attendent leur tour chez le médecin ? J’ai précédemment choisi de m’arrêter à ce qui contrarie ou enchante les femmes parce que ce sont elles qui veillent, sans qu’on leur en reconnaissent toujours le mérite, sur l’équilibre du microcosme familial.
Ce sont elles qui sont les plus conscientes de ce qui se passe autour d’elles parce que ce sont elles qui portent la famille au sens noble du terme. Sans compter que ce sont elles qui prennent de plein fouet les désagréments de la vie. Alors, quand elles en ont l’occasion, elles en parlent de façon à se rassurer et à mieux en maîtriser l’impact. Dans les échanges, tout est évoqué. Le métro, le coût de la vie, le logement, les agressions, les cités-ghettos et la difficulté à construire des relations de bon voisinage. Et elles parlent de ces cadres pillés et de la façon dont on a injustement dépouillé les Algériens.
En d’autres termes, qu’elles soient à l’extérieur ou à l’intérieur, les femmes sont de redoutables observatrices. Les plus fiables et les plus sensibles à ce qui empêche les choses de se conclure comme elles le devraient. Elles parlent aussi de ces médicaments que l’on ne peut pas se payer et de ceux qui nous sont prescrits alors qu’ils ne sont pas en vente. Mais le sujet est trop important pour que l’on se contente de tout juste l’effleurer. Je propose de lui consacrer un billet et plus, si nécessaire.
Quand elles en ont marre de râler et de grimacer en évoquant jusqu’aux bouffées de chaleur qui dérangent le conjoint la nuit, les couvertures qui volent et les têtes qui s’enfoncent dans le congélateur pour retrouver un semblant de confort et revoir le monde en couleur, elles passent à moins pénible, à plus agréable.
La cuisine, les plats de fêtes, les gâteaux, la convivialité, le Ramadhan, le grand nettoyage qui le précède et les projets pour mieux appréhender partages et privations. On oublie tout en discutant qu’on est là parce qu’on est malade.
Il y a le médecin et la spiritualité. Après, on réalise que l’on patiente depuis deux bonnes heures, avant de se remettre à pester.
M. B.

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