Le comportement hyper-responsable des vendeurs au marché, ces derniers jours, m’a, en partie, réconfortée. Gants et masques pour presque tous. Les clients n’étaient pas, non plus, en reste ! J’étais presque la seule à ne pas en porter. Ils sont introuvables ! En attendant que les critiques, qui crient au viol de l’éthique et de la déontologie et les râleurs professionnels, que rien ne satisfait jamais et qui trouvent à redire de tout, gagnent en lucidité, je m’applique à nettoyer mes légumes comme on nous conseille de le faire pour empêcher le coronavirus de prendre racine pour tuer, là où il ne devrait pas ! Il n’est pas question de cesser d’en parler juste parce que d’aucuns pourraient en conclure que l’on se met en porte-à-faux vis-à-vis du Hirak et, dans la foulée, au service d’un pouvoir contesté par la rue. Celle que l’on se refuse, par ailleurs, de reconnaître comme de plus en plus clairement infiltrée par la cause islamiste, même s’il ne faut surtout pas l’abandonner à ses prédateurs .
Pourquoi ne pas informer, en temps et en heure, les Algériens, faire de la pédagogie et expliquer en usant de termes à la portée de tous, que la situation est grave et qu’il faut prendre l’état du monde pour ce qu’il est ? Dire la vérité aux gens sans avoir peur de choquer parce que, de toute façon, nous y allons allègrement !
Il y en a qui continuent à penser que le pouvoir nous ment ! S’ils s’intéressaient à se qui se passe ailleurs, ils comprendraient que ce mal terrible qui s’en prend à la planète tout entière n’a rien d’une invention à la portée de cabinets obscurs qui accréditent le doute et encouragent le déni ! Il y a ceux qui, tout en fustigeant les appels à l’arrêt des marches, accusent ceux qui invitent à plus de raison, de servir le système tout en faisant mine d’ignorer qu’eux-mêmes alimentent le jeu des islamistes. Car, pour ceux qui entendent soumettre à leurs pas des marcheurs qui refusent de quitter la rue maintenant qu’elle est en grande partie conquise, le coronavirus, c’est du pain bénit. Une situation inespérée qui les aiderait à décimer l’ennemi sans avoir à, de nouveau, brandir le sabre et se salir les mains !
M. B.
