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Rubrique Soit dit en passant

Là où l’Algérie africaine se distingue

Hier 17 mars, le troisième Salon du livre africain de Paris a clôturé ses portes, au bout de trois jours de manifestations, aussi représentatives les unes que les autres, de l’art africain, au sens grandement et surtout légitimement magnifié du terme. Un salon auquel a été convié un écrivain algérien, Benaouda Lebdai, brillant universitaire, spécialisé en littératures africaines, anglophones et francophones et habitué des rendez-vous qui font la promotion de ces dernières. Une manifestation riche en activités liées au thème de la rencontre en question : «Décloisonner les imaginaires — repenser les futurs» durant laquelle le talentueux professeur des universités a échangé, lors d’un débat consacré aux questions censées interpeller sur le bouillonnement intellectuel de talents qui libèrent et étendent, avec éloquence, à travers le monde, les créations d’un continent porteur d’expériences douloureuses et de conquêtes. Benaouda Lebdai est de cette race de chercheurs qui ne s’essoufflent pas lorsque la question africaine rappelle à quoi elle est confrontée au quotidien et ce dont elle est privée pour se faire entendre, raconter ses rêves et les lier à ceux d’autrui. Il aura marqué le salon de sa présence avec un nième ouvrage-témoin en bandoulière : Afrique du Sud, Histoire et littérature paru chez Casbah Éditions et l’Harmattan Guinée, pour lequel il a reçu, récemment, le prix Moussa Sow lors de la 16e édition de la Rentrée littéraire du Mali. Un essai qu’il a dédicacé tandis que se tenait, ces trois derniers jours, le Salon du livre africain dont je parlais plus haut. Le prolifique Lebdai n’aura pas été le seul Algérien à enrichir par sa présence le salon. Huit autres auteurs y ont dédicacé leur ouvrage dont mon collègue et ami Arezki Metref avec son roman : Les gens du Peuplier paru aux éditions Casbah. Les dédicaces et les conférences en rapport avec la production littéraire francophone s’organisent ailleurs. Je dis ça, je ne dis rien. Je voulais juste souligner le manque de rencontres du genre, même si un salon est de temps à autre consenti aux Algériens avec les insuffisances que l’on ne conteste pas assez.
M. B. 

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