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Rubrique Soit dit en passant

Sévir contre la violence ?

Elle n’était pourtant ni en short ni les cheveux à l’air ! Même emmaillotée comme elle l’était dans sa course effrénée vers une hypothétique sensation de liberté, sa place, dans la tête du mâle-agresseur, restait en cuisine, devant ses fourneaux, à préparer la bouffe… Toujours la bouffe. Se remplir la panse et régner sur le «sexe faible», voilà à quoi s’occupe une catégorie d’individus qui doute de moins en moins de ses dispositions à imposer un mode de vie fait d’ignorance et d’incapacité à en sortir.  
Durant les deux jours de l’Aïd, nous avons beaucoup parlé en famille et entre amis de cette jeune femme qui a subi insultes et violence physique pour être allée courir au lieu de s’appliquer à rouler ses boureks. Ainsi va la vie ! D’un côté on vous affirme que si la violence ne connaît pas de faiblesse, c’est parce que les femmes ne vont pas porter plainte et, d’un autre, vous avez un gendarme qui prend partie contre la plaignante. A qui se fier ?  Si l’on court se plaindre à un policier ou à un gendarme, c’est parce que la logique voudrait qu’il soit là aussi pour nous protéger des agressions multiples auxquelles nous sommes quotidiennement exposées et pas pour nous servir la même soupe insipide qui fait office de livre vert à de sombres crétins. A de tristes individus qui bandent leurs muscles à la moindre érection pour combler toutes les carences qu’un système mal en point les encourage à cultiver. En vérité, on préfèrerait ne pas avoir à trancher en faveur de cette frange pourtant importante de la société qui passe son temps à se faire copieusement insulter par de grossiers personnages qui s’acharnent à vouloir imposer une feuille de route qui bafoue l’autorité d’un pays impuissant à sévir et qui, complaisance oblige, ne veut pas s’en démarquer. 
Il est vrai que nous parlons régulièrement de violence. Mais comment faire autrement sans se rendre complice de ces vilaines tendances qui s’engouffrent dans notre quotidien sans épargner quiconque ose s’y opposer ? Comme cette violence qu’une majorité de femmes ne dénoncent pas et que des représentants de l’autorité, rangés aux côtés de censeurs impénitents, ne sanctionnent pas.
M. B.

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