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Rubrique Sports

LES VERTS BATTENT LE SÉNÉGAL (1-0) ET DÉCROCHENT LEUR DEUXIÈME COUPE D’AFRIQUE Champions !

Une finale se gagne ! Celle opposant, hier soir, au Cairo-Stadium, en clôture de la 32e édition CAN de football, en est une de rêve ! Algériens et Sénégalais, dont c’étaient également les retrouvailles dans ce tournoi, ne pouvaient déroger à la règle. Pour marquer l’Histoire. Leur histoire. Celle de Belmadi et son équipe, d’une Algérie qui gagne, après 29 ans de vaches maigres.
Sauf que, pour vaincre et s’offrir, par-dessus, le trophée, il fallait oublier le rendez-vous du 27 juin dernier. Vainqueurs et vaincus compris. Le Sénégal de Cissé a changé mais n’a pas su s’imposer. L’Algérie a laissé passer l’orage et a confirmé sa belle CAN en s’offrant un but, œuvre de Bounedjah, pour devenir les maîtres de l’Afrique. Les hommes de Djamel Belmadi avaient étonné leurs propres supporters, de même que leurs pires détracteurs, en franchissant les écueils l’un après l’autre. Un premier tour sans faute, des huitièmes en dilettante, un quart au prix d’une formidable force mentale et une demi-finale de feu. Pour ceux d’Aliou Cissé, arrivés en Egypte avec le statut de grands favoris, l’aventure n’a pas manqué d’épices. Après une entrée en matière douteuse, surtout après le contrecoup subi face aux Verts, les Lions de la Teranga ont rugi à nouveau pour escalader sur les frêles corps des Crânes d’Ouganda, des Ecureuils, sans ressources, puis des Aigles de Carthage, sans génie. Deux parcours, donc, diamétralement opposés. En intensité et en variantes stratégiques proposées. L’Algérie a «campé» sur ses principes fondamentaux, où le collectif est la grande star, tandis que le Sénégal a changé ses armes et a mis plus de mordant à son football où l’instinct, l’inspiration des vedettes, est le détonateur de toutes les manœuvres. Hier, dans un Cairo-Stadium rempli comme un œuf et acquis au Verts, la première détonation a été entendue dans la tanière des Lions de la Teranga. A peine des secondes, moins de deux minutes en tout cas, que le sort en était jeté. Un déboulé de Bounedjah qui envoie un bolide à l’entrée des 18 yards, détourné par le revenant défenseur Salif Sané, le cuir prend une trajectoire invraisemblable, lobe le longiligne Alfred Gomis et échoue dans le filet intérieur droit des bois sénégalais. Le ton était donné par les hommes de Belmadi, même si la suite des événements, durant le premier acte de cette finale interdite aux cardiaques, allait être un perpétuel moment d’approximations de part et d’autre. Les Sénégalais, qui semblaient avoir pris un coup derrière la tête, ont, certes, dominé mais leur ascendant se matérialisait par des corners, une dizaine environ, et des remises de touche, une cinquantaine probablement, sans suite, tant la défense algérienne veillait. La réaction sénégalaise a eu lieu franchement à la 38’ quand un retourné de Mbaye Niang effleure la lucarne gauche des bois de M’Bolhi. Puis des touches et des corners obtenus par Mané et consorts alors que Mahrez et ses frères se battaient sur toutes les balles, comme des affamés.

L’Histoire retiendra Bounedjah !
Les Sénégalais, encore plus décidés à refaire leur retard. En exerçant un pressing haut sur le camp algérien. Une équipe algérienne qui a n’a pu se dégager, qui a paniqué, et a failli finir par céder suite à une négligence coupable de Bensebaïni. Le défenseur algérien de Rennes a laissé filer la balle du contre récupérée par son camarade du club Ismaïla Sarr, qui s’en ira provoquer l’arrière-garde de Belmadi. Son centre ricoche sur le bras de Guedioura. Bras collé ou détâché ? Alioum Neant, le referee camerounais qui a désigné le point de penalty, sera appelé par ses assistants de la VAR. La décision est inversée et l’Algérie évite de subir son second penalty du tournoi et peut-être une égalisation juste à l’heure de jeu. Mais les joueurs de Cissé continuaient de presser devant des Verts, certainement étouffés par l’enjeu. A telle enseigne que certains éléments de l’équipe donnaient l’impression d’avoir perdu du gaz. Cette énergie, la grinta, qui avait fait sa force depuis l’entame de cette compétition. Un trop-plein de pression qui a failli faire perdre la lucidité à Mahrez et compagnie. Surtout que le coach des Lions a décidé de jeter ses ultimes cartouches dans ce match en incorporant une autre pointe, Mbaye Diagne, à la place d’un milieu, Henri Saivet et Baldé, un attaquant supplémentaire pour faire basculer la balance. Un coup de poker qui inspirera Belmadi pour lancer Yacine Brahimi pour qui c’était le retour dans l’équipe après trois semaines d’éclipse, qui remplaçait Belaïli et de Tahrat, appelé à solidifier l’axe central algérien. Le mur blanc n’a pas rompu et l’Algérie a fini par accrocher sa seconde étoile africaine. Grâce à Bounedjah, à tous ses camarades et à Belmadi qui a tenu sa promesse d’emmener cette équipe dénigrée, abandonnée et vagabondée à monter plus haut que les Pyramides.
M. B.

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