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Rubrique Sports

Mondial-2022 Jour de gloire en Arabie !

Il fallait donc attendre le troisième jour de la compétition pour assister au premier exploit durant ce Mondial-2022. Un exploit retentissant réussi par une Arabie Saoudite que personne ne pensait capable de mettre à genoux une Albiceleste emmenée par ses stars mondiales dont Lionel Messi.
En 1990, en ouverture du Mondial italien, l’Argentine avait déjà goûté à l’amertume d’une défaite, elle qui arrivait dans le vieux continent bardée de son sacre quatre ans plus tôt à Mar Del Plata. Ce jour, l’adversaire camerounais était à sa première apparition durant une phase finale et cet exploit lui a ouvert la voie d’un parcours exceptionnel qui s’arrêtera injustement en quart de finale devant l’Angleterre. L’Argentine ne s’était pas, toutefois, résignée et a atteint la grande finale que Maradona, en pleurs, n’a pu remporter face à d’impitoyables allemands. 32 ans plus tard, l’histoire pourrait-elle se bégayer pour nous permettre d’assister à la même chevauchée de la part des Saoudiens et, surtout, au couronnement suprême de Messi au crépuscule de sa carrière internationale ? Wait and see.
Hier, si l’Arabie Saoudite a crucifié le roi Leo, elle n’était pas la seule nation arabe à faire bouger l’ordre. La Tunisie qui n’a jamais battu une équipe européenne lors d’une phase finale de Coupe du monde (elle a réalisé trois nuls durant ces cinq précédentes participations, à savoir lors du Mondial face à l’ex-RFA 0-0 en Argentine-1978 puis contre la Roumanie 1-1 en France-1998 et enfin en Allemagne-2002 devant la Belgique 1-1) a obtenu un autre point contre un représentant UEFA, le Danemark en l’occurrence. Un résultat qui préserve les chances des Aigles de Carthage d’aller au second tour, rêve entretenu depuis 44 ans…

Le roi Leo dans le désert…
Coup de tonnerre sur le Mondial avec cette immense surprise provoquée par l’Arabie Saoudite devant l’un des favoris de cette Coupe du monde, l’Argentine emmenée par un Messi diminué par une blessure à la cheville. Un exploit que l’Albiceleste ne prévoyait pas, elle qui se sentait en balade au cours d’un premier half à sens unique durant lequel trois buts ont été annulés par la VAR sinon par l’arbitre assistant après que Messi n’eut trouvé le chemin des filets sur un penalty (10’).
Mais Renard, l’entraîneur des Faucons du désert, avait d’autres tours dans son sac. Et dès le retour des vestiaires, ses inconnus au bataillon que sont Shehri, Al-Dawsari et autre Al Owais, les Argentins vont découvrir de quoi sont capables ses «insolents» footballeurs du désert. Cinq minutes durant, les Saoudiens feront le siège devant le portier Cristian Romero qui trébuchera sur des essais de Saleh Al-Shehri (48) et Salem Al-Dawsari (53’).
La suite de la bataille fut un scénario attaque-défense que les Saoudiens ont admirablement remporté face à une équipe d’Argentine endormie par ses excès et que ses cadres n’ont pu réveiller. Une sélection argentine qui perd non seulement les trois points d’un match qu’elle pensait gagner par avance mais également subit un coup d’arrêt dans sa série d’invincibilité (36 matchs), un de plus que le record de la sélection algérienne et un de moins que celui détenu par l’Italie, autre absent de cette 22e édition de la Coupe du monde.

La Pologne et le Mexique «bons amis»
La seconde affiche de ce groupe C opposait deux équipes qui se croisent pour la seconde fois de leur histoire en Coupe du monde. En 1987 au pays d’El Pibe Oro et Mario Kempes, et versés dans le même groupe avec la Tunisie et l’ex-RFA, les Polonais s’étaient aisément imposés à Rosario grâce notamment à un doublé de Boniek et un but de Deyna (3-1). Dans les 7 autres confrontations en amical, la Pologne s’est offerte trois autres succès mais a concédé aux Mexicains deux défaites dont un historique 5-0 en 1985 à Querétaro.
Hier, avec d’autres armes dont le bombardier du Barça, Lewandowski, le duel a abouti à un nul, le troisième de l’histoire de ces équipes et le premier bouclé sans but.
Un triste match en dépit de la ferveur des fans mexicains qui ont mis le feu dans le 974 Stadium qui croyaient El Tri de Tata Martino capables de surprendre des Polonais malheureux dès lors que leur buteur manquait de transformer le penalty devant un Ochoa qui, du haut de ses 37 ans, s’est montré intraitable décourageant les attaquants polonais. Un partage qui conforte les chances des Saoudiens dont la prochaine sortie face à la Pologne, samedi, pourrait sceller leur seconde qualification de l’histoire en huitièmes après celle de 1994 aux USA.

Des Aigles de Carthage héroïques
Troisième pays arabe, et surtout second représentant africain, la Tunisie se mesurait au Danemark avec l’ambition de ne pas sombrer une troisième fois devant un adversaire qui l’a vaincu à deux reprises par le passé, une première lors des JO-1960 à Rome (3-1), puis lors d’un match amical en 2002 au Japon (2-1). Mais aussi de tenter de surprendre en glanant trois points ô combien précieux pour la suite de ce groupe D, formé également de l’Australie et du champion du monde sortant, la France. Une double mission menée courageusement par Jalel Kadri et ses hommes qui ont certes subi devant les fougueux Danois sans vraiment se laisser aspirer par l’infernale puissance des Dynamites.
Au cours d’un match animé, les deux sélections ont cherché la faille sans discontinuer, la défense tunisienne, plus sollicitée, s’en sortira héroïquement en préservant sa cage inviolée devant les essais de Eriksen, Dolberg et autre Kristensen. Un zéro à zéro, le premier de ce tournoi qui semble enfin lancé, qui satisfait les camarades de Jebali appelés à préparer une autre bataille physique, samedi prochain, contre les Australiens. Une sélection de Tunisie qui croit dur comme fer réaliser un meilleur parcours que lors du Mondial de Russie quand elle avait battu le petit poucet du Panama après s’être fait battre par l’Angleterre (1-2) puis plus sévèrement par la Belgique (2-5).
Le Danemark se mesurera, lui, le même jour aux Bleus dans ce qui s’apparente comme la finale du groupe. Le vaincu ne sera pas éliminé mais sa «comptabilité» pourrait ne plus suffire pour atteindre les huitièmes de finale, objectif avoué des représentants maghrébins qui, à l’occasion de leur sixième participation à une phase finale, voudraient imiter le Maroc et l’Algérie.
M. B.

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