C’est sans fard ni fanfare et surtout sans grands moyens que le récent club d’athlétisme de Ouled Fayet est en train, grâce à sa lumineuse politique de détection, préparation et prise en charge de jeunes talents, de dominer d’une manière outrageuse les jeunes catégories du cross-country algérien.
S’appuyant notamment sur sa très riche expérience d’athlète de haut niveau (il a été l’un des meilleurs marathoniens au monde) Sid Ali Sakhri (Allaoua pour les intimes) qui est en quelque sorte l’homme à tout faire du brillant club de Ouled Fayet, a réussi en très peu de temps et grâce à ses moyens personnels à faire un travail sérieux et intelligemment réfléchi, le tout dans l’adhésion et la bonne humeur. Grâce à sa compétence avérée et son sens aiguisé de la communication, Allaoua a su créer l’indispensable osmose entre les athlètes, le staff les responsables locaux, voire les parents. Occupant régulièrement la hiérarchie lors des différentes manifestations, les jeunes pousses de Ouled Fayet, à l’image de Yacoub Sakhri, Adem Affane (école garçons), Abir Gharaf, Khouloud Bakhlia (école filles), Ishak Mekideche, Takieddine Djelata (benjamins), Nour el Houda Belaidi , Soraya Outabet, Sirine Djelata (benjamines), Nazim Hamzaoui, Mohamed-Amine Benazout (minimes), Yasmine Mechid (minimes), Isam Yessad, Aziz Hamzaoui (cadets), Abderahim Chebli, Fouad Baâli et Soheib Aouedj (juniors), Ramdane Ouarghi (sénior), se révèlent réellement gorgés de promesses réjouissantes. «Il ne faut pas croire que les résultats probants que nous enregistrons sont le fruit du hasard. Rien n’est plus faux en fait. Il suffit pour s’en convaincre que malgré le très peu de moyens, nos jeunes athlètes qui malgré la bonne ambiance sont soumis à des séances d’entraînement quotidiennes parfois très dures. C’est en souffrant qu’ils sont en train de s’aguerrir. Il se trouve hélas que nous sommes sérieusement en butte à des problèmes liés au manque d’entraînement. Nous sommes en train de faire la débrouille grâce à nos efforts personnels et à l’aide de l’APC, mais cela reste nettement insuffisant.
L’utilisation de la salle située au sein même du parc Dounia, notre seul lieu d’entraînement, reste un impératif absolu, car elle permet à nos athlètes de se préparer convenablement en cette période hivernale. La DJS d’Alger sur qui nous comptons, d’autant que je suis un de ses cadres et que je suis citoyen d’Ouled Fayet, est à même de nous régler définitivement le problème en question. Une possibilité qui profiterait pleinement à nos athlètes très jeunes pour leur majorité, et tous promus à un très bel avenir», a tenu à dire Allaoua Sakhri.
A. B.
