Placeholder

Rubrique Actualités

SOUTIENS AUX CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE Ces partis qui jouent la montre

Alors que la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 12 décembre prochain commence, demain dimanche, il est encore des partis qui, tout en s’inscrivant dans cet agenda électoral tant controversé, tergiversent encore quant à la direction à prendre à l’occasion.  
M. Kebci - Alger (Le Soir) - La remarque vaut notamment pour l’ancien parti-unique qui, dans une première, se retrouve complètement déboussolé, lui qui a de tout temps été aux premiers rangs lors des divers scrutins, notamment présidentiels. 
Le bureau politique du FLN reporte, en effet, de jour en jour, sa résolution quant au soutien qu’il devra apporter à l’un des cinq candidats dont l’un est encore membre et  deux autres d’anciens cadres dirigeants, l’un d’eux l’a même dirigé et l’a représenté au scrutin d’avril 2004. Un état de fait qui explique en grande partie son désarroi, ceci même si nombre de ses militants et cadres locaux n’ont pas attendu la consigne de vote pour avoir déjà rejoint les staffs de campagne de l’ancien éphémère Premier ministre Abdelmadjid Tebboune qui est membre du comité central du FLN, de l’ancien secrétaire général du parti, Ali Benflis et de celui qui fut le plus jeune membre du comité central, Abdelaziz Bélaïd. On soutient que l’ex-parti unique ne se situerait de manière explicite qu’à l’issue d’un second tour que l’on dit «inévitable». 
Pour les autres partis qui ne se sont pas clairement positionnés, le mouvement Nahda le fera aujourd’hui samedi à l’occasion d’une session extraordinaire de son conseil consultatif national. Certes, son nouveau secrétaire général avait assisté, dimanche dernier, à la cérémonie de présentation, par Ali Benflis, de son programme électoral  mais Yazid Bénaïcha a soutenu, peu après, que cette présence ne valait pas automatiquement un soutien au président du parti des Avant-gardes des libertés et que le dernier mot reviendra au conseil consultatif national du parti qui se déterminera, donc, aujourd’hui.
Son compère de la mouvance, le FJD (Front pour la justice et le développement) est, lui aussi, dans une position inconfortable. Son président, Abdallah Djaballah, n’a de cesse de signifier son opposition au déroulement de l’élection dans le contexte actuel lui qui dit «privilégier le scénario du report du scrutin l’entame d’un dialogue alternatif et global».
Toujours dans le camp vert, la grande inconnue reste la position du MSP qui poursuit de maintenir le suspense quant à sa position finale à l’égard du scrutin du 12 décembre prochain. Certes, son président Abderezzak Makri maintient son opposition à cette élection mais certains des membres influents du parti, réputés pour leur «entrisme», multiplient les sorties médiatiques dont ils raffolent pour prêcher une position «nuancée». Ce qui suppose que le mouvement pourrait laisser le libre choix à ses militants dont, dit-on, certains se sont déjà inscrits dans la démarche électorale.
Quant à l’ANR, dont le secrétaire général a vu sa candidature refusée par l’Autorité nationale indépendante des élections et le Conseil constitutionnel, il se déterminerait dans une dizaine de jours. C’est ce que nous affirmait, hier vendredi, à la mi-journée, Belkacem Sahli. Reconnaissant des «contacts» avec des candidats, notre interlocuteur soutient que le «dernier mot reviendra aux instances du parti habilitées à trancher ce genre de résolution».
M. K. 

 

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder