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À l’appel du SNAPAP Grève nationale les 29 et 30 avril

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
La contestation massive du système politique prend différentes formes d’expression. Aux marches hebdomadaires de vendredi et de mardi en ce qui concerne l’université, s’ajoutent les grèves qui paralysent plusieurs secteurs d’activité.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Dans le prolongement de cet extraordinaire élan de mobilisation nationale, le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) a appelé à une grève nationale de deux jours dans tous les secteurs de la Fonction publique, et ce, pour les 29 et 30 avril en cours.
« Nous appelons à cette grève pour accentuer la pression sur les décideurs afin de répondre en urgence aux revendications du peuple et pour éloigner l’armée de la surenchère car l’armée doit rester unie dans cette conjoncture », a expliqué El Ayachi El Mili, membre du secrétariat national du Snapap, hier, lors d’une conférence de presse au siège du syndicat à Alger.
Une action voulue donc pour maintenir la mobilisation qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis le 22 février dernier et qui s’inscrit dans la durée face à l’obstination des décideurs qui veulent imposer leur propre plan de sortie de crise au moment où le peuple s’oppose à toute gestion de la transition par les figures du régime politique qui ont conduit le pays, sous la protection des Bouteflika, à la dérive.
Dénonçant l’entêtement de certains responsables à rester au pouvoir, en allusion à Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui, qui refusent de partir malgré la mobilisation massive et inédite du peuple contre eux, le conférencier a affirmé que les évènements qui se déroulent dans le pays depuis le 22 février dernier ont changé le cours de l’Histoire.
« Ils ont libéré tout le monde : les partis politiques, les médias, les syndicats, les organisations de la société civile… », a-t-il affirmé. Il a appelé à préserver l’unité nationale, tout en s’opposant à toute ingérence étrangère dans les affaires du pays dans cette conjoncture exceptionnelle qu’il traverse.
Sur un autre plan, le conférencier a annoncé une initiative politique que le Snapap compte lancer dans les prochains jours afin de trouver une solution consensuelle de sortie de crise, surtout, a-t-il dit, que « l’élection présidentielle du 4 juillet risque fortement de ne pas avoir lieu ». Il est, en effet, difficile de tenir une présidentielle dans le contexte actuel, en l’absence des conditions de son bon déroulement.
« On va convier tout le monde, partis politiques, syndicats, associations, personnalités publiques pour une réunion, avec un ordre du jour ouvert, afin de sortir avec une feuille de route pour une sortie de crise », a-t-il expliqué.
Selon lui, des contacts sont déjà établis, dans ce sens, avec certains partis et personnalités.
Toutefois, le Snapap ne compte pas prendre contact ave le pouvoir dans le cadre de son initiative, pour la simple raison que le peuple rejette ce pouvoir.
« On va, par contre, envoyer une copie de l’initiative au Commandement de l’armée », a-t-il précisé, appelant à la conjugaison des efforts pour préserver l’Etat algérien.
K. A.
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