Placeholder

Rubrique Actualités

Selon Abdelmadjid Tebboune : «La campagne anticorruption se poursuivra encore longtemps»

Abdelmadjid Tebboune, candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre, a réaffirmé, hier lundi, que son programme électoral a pour but de répondre aux revendications du Hirak, réitérant son engagement à réaliser «les attentes et les aspirations légitimes» portées par le mouvement du 22 février pour un changement global et véritable qui permettrait un nouveau départ.
Sa première prise de parole depuis le lancement officiel de la campagne électorale a été faite hier , sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale où il était «L’Invité de la rédaction». A partir de cette tribune, le candidat a souligné que «la société civile n’a pas à être formatée par quiconque», et c’est à elle d'adhérer ou non pour faire de sa présence un «vrai contrepouvoir». Le choix de faire une candidature indépendante résulte du constat que les partis politiques ne sont pas arrivés à «encadrer» la population et pour preuve, l’expression libre de la rue. 
Interrogé sur la campagne anticorruption menée par la justice et encouragée par le chef d’état-major, le candidat a estimé que cette opération d’«assainissement» a commencé et qu’il faut donc la continuer, parce que la corruption a gangrené la société à tous les niveaux. Elle se poursuivra encore «longtemps», car les «résidus» de la bande demeurent  jusqu’ici non touchés. A la question de savoir s’il faut mettre le FLN au musée, comme le réclame une partie des Algériens, M. Tebboune a estimé que comme tous les autres partis, «nul n’a le droit de dissoudre celui-ci, et c’est aux citoyens de le décider par le biais des urnes». 
Alors qu’il a été annoncé une refonte générale de la Constitution, le candidat a déclaré ne s’être jamais engagé sur cette voie et que «pour ceux qui ont été élus», les circonstances risquent de déboucher sur une nouvelle Constitution et une nouvelle loi électorale «mais sur la base d’une élection». Il est clair que si Abdelmadjid Tebboune est élu , les exigences de la population seront satisfaites, et ce, sur «des bases constitutionnelles et juridiques, l’Algérie de 2019 n'étant plus celle de 1988», a-t-il encore insisté.  
Des promesses électorales, le candidat ne manquera pas d’en faire comme celle d’institutionnaliser une ouverture au profit des jeunes compétences, au niveau des centres de décision sur la base de la parité, éliminer l’argent de la vie politique et élaborer plus de programmes d’aide aux jeunes démunis qui «n’avaient aucune chance», considérant que l'Etat pourrait leur apporter une aide qui ne se résume, cependant, pas uniquement en un soutien financier. Ceci serait mis en œuvre via son plan d’«action jeunesse».
Ilhem Tir

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  3. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  4. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  5. Alger 22 blessés dans une explosion de gaz survenue dans un logement à El-Malha

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder