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Pétrole Le marché sous fortes et multiples influences

En attendant l’élargissement des sanctions américaines contre l’Iran aux produits pétroliers, le cours de l’or noir poursuit sa trajectoire incertaine depuis l’ouverture des marchés, lundi. Une courbe qui a pris, mardi en fin de séance à New York, le sens de la hausse après l'entrée en vigueur d'une première série de sanctions américaines contre l'Iran.
La tendance haussière des prix du brut a été couronnée, peu après la mi-journée de mardi, soit au lendemain de l’entrée en vigueur de la première série de sanctions américaines contre l’Iran, par un prix de cession, sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, de 74,65 dollars le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, en hausse de 90 cents comparé au cours à la clôture de lundi, lorsque sont entrées en vigueur les sanctions. Sur le marché new yorkais, toujours à l’heure de la fermeture de la séance de mardi, le baril de Light Sweet Crude, contrat de septembre, gagnait 16 cents pour atteindre les 69,17 dollars. De courtes hausses qui n’ont pas eu le don de surprendre parce que beaucoup d’analystes s’attendaient à assister à un emballement des cours, et ce, en attendant l’échéance de novembre, lorsque les Etats Unis mettront en application une autre série de mesures contre l’Iran et tout potentiel contrevenant aux ordres de Donald Trump qui, rappelons-le, a prévu, en novembre donc, d’étendre les sanctions aux blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières en provenance du 3e plus grand producteur de l’Opep.
Un moment butoir qui fait craindre le pire du fait, entre autres, de la tendance à passer outre les interdits américains de la part de plusieurs pays d’Europe, de la Chine évidemment et de l’Inde. Mardi, en tous les cas, des frémissements se sont fait sentir sur le marché asiatique du pétrole. Le baril de Brent, pour livraison en octobre, a connu une hausse de 23 cents pour atteindre les 73,98 dollars, une hausse ralentie directement liée, selon des analystes, aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, dont l’impact pourrait nuire à la croissance mondiale et à la demande globale en pétrole.
Pas autant que l’Iran certes, mais la Chine s’est mué en un des facteurs ayant influé sur le cours du marché ces derniers jours puisque les premiers chiffres de la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats Unis ont été rendus publics. En effet, depuis l'imposition, au début du mois dernier, par Washington de droits de douane punitifs, la Chine a vu ses exportations bondir au-delà des attentes en juillet tandis que son excédent commercial avec les Etats-Unis ne reculait que légèrement, conférant un impact limité à la taxation imposée par l’administration américaine.
Le géant asiatique a enregistré le mois dernier un excédent de 28,09 milliards de dollars dans ses échanges avec les Etats-Unis, à peine moins que le niveau record de 28,9 milliards de dollars établi en juin, selon les douanes chinoises. C’est dire si les «fronts» se sont multipliés, donc pas du tout indiqués pour la stabilité réclamée du marché pétrolier qui, mardi donc, a réagi en observant une tendance à la hausse aussi bien à Londres qu’à New York. Hier, jusqu’en milieu d’après-midi, les cours montaient légèrement dans un marché dans l’attente des habituelles données hebdomadaires sur les stocks américains, données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) qui selon certaines prédictions devraient entériner une baisse plus importante que prévu des réserves de brut aux Etats Unis. Ainsi, vers midi le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait atteignait 74,76 dollars sur le marché londonien, une hausse de 11 cents par rapport à la clôture de mardi.
Quant au baril de Light sweet crude, il affichait 13 cents de plus que la veille sur le marché de New York, en attendant donc les chiffres du Département américain de l’énergie, le niveau des réserves US étant un indicateur à forte influence sur le marché.
Azedine Maktour
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