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Le ministre du commerce l’a déclaré hier : «Les viandes rouges à 800 DA, c’est de l’intox !»

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C’est ce qui est ressorti, hier mardi, en fin de journée, des déclarations du ministre du Commerce Kamel Rezig à l’issue de sa rencontre avec les éleveurs de bétail. Il a été question d’écouter les doléances et les préoccupations de la filière, mais à aucun moment la discussion n’a tourné autour des prix.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Ceux qui avaient annoncé le prix des viandes à 800 DA étaient bel et bien absents hier au siège du ministère du Commerce. Les éleveurs sont venus en nombre et à titre individuel, en provenance de 18 wilayas. C’est ce qui a dévoilé le problème dans lequel baigne le secteur depuis des années, à savoir l’absence de concertation et de cadre de représentativité des éleveurs. « C’est un syndicat fantôme qui s’est prononcé sur le prix de la viande pour le mois de Ramadhan .» Telle a été la réplique des éleveurs de bétail. « Nous sommes venus nous défendre », se sont-ils insurgés.
En l’absence de représentants légitimes, la situation a provoqué maintes palabres et bousculades, devant le portail du ministère, avant que Kamel Rezig ne demande de recevoir l’ensemble des éleveurs et les écouter en même temps. Un éleveur en aparté nous a déclaré, dans un discours rationnel, que le problème de la profession relève des compétences du ministère de l’Agriculture et non de celui du Commerce, car c’est là où résident les véritables problèmes de la filière, a-t-il bien précisé. Et c’est d’ailleurs ce qui a été confirmé à l’occasion de la conférence de presse lors de laquelle Kamel Rezig a précisé que la rencontre lui a permis de cerner les problèmes afin de les étudier en coordination avec son homologue de l’Agriculture. Pour cela, il dira qu’une série de rencontres est prévue dans les deux semaines à venir afin de lever toutes les contraintes qui se répercutent sur le prix de la viande, notamment pendant le mois de Ramadhan.
La rencontre avec la presse a permis au ministre du Commerce d’évaluer la stratégie enclenchée jusque-là par son département pour éradiquer la crise du lait. « A 70%, le lait est disponible actuellement en Algérie », a-t-il déclaré. A ce sujet, il dira : « Je n’admets plus que le lait circule d’une wilaya à une autre », comme il dira que la poudre de lait est disponible dans toutes les laiteries du territoire, au moment où, a-t-il précisé, certains ont voulu « nous pousser à importer 4500 tonnes de poudre de lait », comme étant une solution au problème de la pénurie.
Et de promettre que son département ouvrira, dans une seconde manche, d’autres fronts contre les produits concernés par les subventions de l’Etat. Il citera, entre autres, l’huile, la farine, le sucre et la semoule.
A. B.

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