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Pétrole L’Opep a augmenté sa production

En mai dernier, les pays membres de l’Organisation des pays producteurs exportateurs de pétrole (Opep) ont pompé 31,87 millions de barils par jour (mbj), une quantité en augmentation de 35 400 barils/jour par rapport au mois d’avril, selon le rapport mensuel du cartel qui s’apprête à regrouper ses membres pour une réunion, dans une dizaine de jours à Vienne, qui risque d’aboutir à d’importantes décisions ayant un lien direct avec l’accord de limitation de production passé avec les Russes et d’autres pays non membres de l’organisation.
Si la production du mois dernier a augmenté, l’Opep le doit d’abord à l’Arabie Saoudite dont la production s’est accrue de 85 500 barils par jour, ensuite à l’Irak et, ce qui n’est pas banal comme information, à l’Algérie qui, pourtant, depuis l’année dernière accuse des difficultés de production. Une augmentation de la part de production des trois pays qui est venue compenser la baisse de celle du Nigeria, de la Libye et du Venezuela.
Selon, le rapport de l’Opep, les menaces américano-saoudiennes contre l’Iran n’ont pas eu tellement d’influence sur la production puisque celle-ci a sensiblement progressé dans cet autre pays à la grande influence sur le marché pétrolier. La Russie, pour sa part, a respecté son quota de production d’hydrocarbures liquides en mai, comparé aux deux mois précédents, ce qui avait d’ailleurs fait grincer des dents chez quelques pays membres de l’Opep.
Avant les chiffres du mois de mai rendus publics, hier, par le rapport de l’Opep, il est à rappeler que la production de pétrole des pays membres de l’organisation avait chuté de manière spectaculaire en avril. Selon un relevé, la production du Cartel a en effet atteint 32,12 millions de barils par jour, son plus bas niveau en un an, soit 70 000 barils de moins par jour par rapport au mois de mars dernier.
Cette spectaculaire baisse constitue un des facteurs ayant induit la remontée des cours du brut. La quantité de pétrole ayant fait défaut sur le marché mondial, expliquaient les analystes, est le résultat de la chute des exportations du Venezuela et les difficultés de production enregistrées ces derniers mois en Angola et à un degré moindre en Algérie. La crise économique qui sévit au Venezuela a impacté dans une grande mesure les investissements locaux, alors qu’en Angola, les prix du pétrole sont encore considérés en deçà des desiderata des investisseurs pour espérer mettre des capitaux nouveaux dans le secteur, en plus de la saturation, ou l’arrivée à maturité de plusieurs champs.
L’accord de réduction de 1,2 million de barils quotidiennement, conclu en janvier 2017, avec l’adhésion de la Russie, a ainsi atteint les 162% et aucun autre pays n’a jugé opportun d’augmenter sa production pour compenser l’absence du pétrole vénézuélien et angolais sur les marchés. Au même moment, les producteurs américains rechignent à augmenter le rythme des extractions, ce qui a constitué une donne fondamentale dans la remontée des cours surtout vers la fin de la première décade de mai, lorsque les prix ont atteint leur plus haut niveau depuis quatre ans.
Az. Maktour
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