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Habitat Quelle parade face au problème du foncier ?

En matière d’habitat, le problème le plus important en Algérie est le foncier. De ce fait, la planification de projets immobiliers dans le pays est, pour le moment, inexistante, à cause de l’exploitation inappropriée de nombreux hectares de terrains.
Ghazi Boucharef - Alger (Le Soir) - C’était, en effet, l’idée principale traitée au forum quotidien du journal El Mihwar, hier mercredi, dont le sujet était « la concrétisation des projets de logements ‘’LPA’’ à Alger ».
Les trois invités se trouvaient être M. Yahia Nessal, adjoint à l’Assemblée de wilaya chargé de la commission du logement, El Hadj Ghazi, président de l’Assemblée populaire communale de Baraki, et M. Mustapha Bouhamza, président de la Bibliothèque d’aide nationale vers le logement urbain.
Chacun de ces trois conférenciers a parlé d’un sujet relatif au secteur du logement. Selon M. Nessal, la construction de 7 203 logements dans 35 localités administratives à Alger est prévue pour 2020. Selon lui, il se trouve que 62 hectares restent insuffisants pour la réalisation de ces logements. En outre, une partie de ces mêmes hectares a été détournée pour des projets sans aucun lien avec le secteur du logement.
M. Boughazi, quant à lui, a plutôt fait part des problèmes causés par le foncier dans la wilaya d’Alger. Il a affirmé que la mauvaise gestion administrative acculait la concrétisation des projets de logements.
Pour information, la plupart des habitants algérois vivent sous des locations ad vitam, les propriétaires de biens fonciers étant rarissimes, selon lui. « De ce fait, on travaille à ce que les locations publiques soient plus accessibles que les locations privées », a-t-il assuré. A cet effet, l’APC de Baraki a remédié à un nouveau système se basant sur les quotas, dans le but de réduire les difficultés liées à la gestion et d’opérer grâce à une méthode propre et ordonnée.
Par exemple, ce nouveau système prend en compte lesdits quotas selon la situation des demandeurs de logement et suivant une liste de priorités telles que les couples mariés vivant dans des conditions difficiles ou des familles nombreuses.
De son côté, M.Nessa a fait part des solutions afin de remédier à ce genre de problème. Selon lui, il faudrait entièrement changer la méthode de travail. D’après lui, il y a une sorte de laisser-aller, vis-à-vis de certains cas, telles les habitations construites sur des terrains agricoles. D’ailleurs, l’Assemblée de wilaya chargée du logement envoie des demandes régulières dans l’optique de « réaliser des études approfondies concernant les problèmes fonciers ».
Aussi, il serait important de mettre en place une Assemblée populaire, dont le but serait de soutenir des citoyens en difficulté, dans le secteur du logement.
Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité d’une entraide et d’une complémentarité de travail entre les établissements publics liés à ce secteur, ce qui réglera une bonne partie des plus gros problèmes. « Chaque responsable travaillant dans ce secteur se doit d’assumer ses responsabilités, d’accepter de rendre des comptes et d’apprendre à s’adapter selon les changements et les déficiences, tout cela dans une optique de transparence .»
G. B.

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