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ÉNERGIES RENOUVELABLES «Une nouvelle loi s’impose», selon Toufik Hasni

La sécurité énergétique est devenue une question stratégique de souveraineté nationale. Et de ce fait elle doit passer par le renouvelable. Face à cette réalité, le consultant en transition énergétique Toufik Hasni avoue qu’« on entend beaucoup parler d’une stratégie énergétique, sans qu’il y ait toutefois de stratégie énergétique », se référant aux propos de l’ex-ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Définissant d’abord la stratégie énergétique, l’invité de la Radio nationale dira qu’« il s’agit d’une proposition concrète d’un modèle énergétique couvrant les besoins des secteurs de croissance nationaux, mais aussi des programmes prioritaires à l’horizon 2050 visant à long terme une Algérie à 100% énergie renouvelable ». Pour cela, il estime qu’il faut au préalable cerner les acteurs déterminants pour la réussite de ce projet, citant les investisseurs, les marchés, les financiers, et les industriels. Le consultant en énergies renouvelables estime également que la nouvelle loi sur les énergies renouvelables doit prendre en considération toutes les carences contenues dans la loi antérieure qui « n’a pas été suffisamment claire entre les différents acteurs ».
Selon lui, ces contraintes, il faut les cerner « réellement » pour pouvoir réfléchir à une nouvelle loi et « éviter les erreurs du passé ». Ceci passe d’abord par un large débat de concertation avec les différents partenaires, selon lui. Il dira, par la suite, qu’il faut mettre en place une véritable société de développement pour la maturation des projets liés à la transition énergétique. « C’est ce qui se fait partout dans le monde, et tout le monde passe par des sociétés de développement afin d’assurer une certaine crédibilité vis-à-vis de l’extérieur, car les investisseurs ont peur des changements des lois », tient-il à rappeler.
M. Toufik Hasni insiste sur cette nouvelle technologie de transition énergétique qui est devenue, d’après lui, « un passage obligé » pour l’Algérie.
Enfin, déplorant les retards enregistrés par l’Algérie, il dira que, « nous enregistrons malheureusement un grand retard dans les renouvelables eu égard aux projets qui n’ont jamais abouti, hormis quelques-uns ». Par contre, il se montre convaincu quant à la nouvelle politique de développement de l’énergie décidée par le gouvernement, déclarant qu’« heureusement qu’on assiste aujourd’hui à une volonté politique que nous ressentons réellement ».
A. B.
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