Après une année d’éclipse, le festival Dimajazz revient cette semaine, du 18 au 22 décembre, couvrir de ses sons et ses rythmes les planches du théâtre Hadj Mohamed Tahar-El Fergani.
Cette 15e édition a été placée sous le signe de la résistance, selon les organisateurs «Dimajazz 2018, musique toujours en vie, le cœur aussi grand et la tête encore pleine de projets et de détermination».
Aussi, «résistance aux turbulences traversées par l’ensemble des festivals d’Algérie au moment où l’ancien modèle de festival devenu obsolète, tarde à céder la place à un nouveau modèle basé sur le professionnalisme et la rentabilité économique et culturelle, au service du développement local. La résistance était aussi le trait de caractère de notre ami, feu Adel Merrouche, membre fondateur du Dimajazz, disparu en 2007, auquel nous avons choisi de rendre hommage cette année».
Un hommage sera rendu aussi à Djamel Allam, disparu en 2018, lui qui a été parrain en 2005 du festival.
Le public est convié donc à partir de ce mardi 18 décembre à Constantine à partir de 19h, avec un programme de musique charmeur et riche, comme le sont les artistes connus ou qu'on va connaître et qui vont se produire durant 5 jours selon le programme tracé avec une ouverture de Karim Ziad.
Se produiront successivement Anis Abdelhak, Samira Brahmia, Bahdja, Ithrene, Lehmann Brothers, Garage Band,
BB Blues. La clôture du 22 décembre sera animée par Bahdja/Boney Fields&The Bones Project.
Ilhem Tir
