Malia n’oubliera jamais les belles vacances qu’ elle a passées cet
été avec ses copines, mais surtout elle n’est pas près d’ôter de sa
mémoire le cafouillage qui s’est produit en cette belle soirée étoilée.
La cause, le téléphone portable. Comme de coutume, et durant toutes les
vacances, elle avait toujours hâte de prendre sa douche après une belle
journée passée en mer et de retrouver ses amies à l’extérieur, sur la
pelouse. Elle devait, comme chaque soir, répéter après ses parents les
consignes : «Oui, je n ai pas le droit de bouger sans vous appeler au
téléphone, ne pas le laisser se décharger, décrocher des la première
sonnerie et surtout ne pas parler aux étrangers, en attendant que vous
me rejoigniez, et je ne dois pas oublier que je suis une fille d’à peine
12 ans.» «D’accord, maintenant tu peux sortir.» Mais voilà que ce
soir-là, la petite fille de douze ans a dû prendre le téléphone de sa
maman car le sien s’est éteint. Les parents, comme d’habitude, après
s’être reposés un moment, la rejoignent et bien sûr, avant, l’appelèrent
au téléphone. Mais le mobile annonce qu’il est fermé ou hors champ. La
maman poule panique. Elle insiste, forme encore le numéro, toujours
rien. C’est le tour du papa. Niet. Il s’énerve. «Pourtant, on lui a bien
expliqué qu’elle ne doit en aucun cas laisser l’appareil sans énergie.»
La peur s’installe, les recherches commencent. La maman a le visage
blême, elle pense déjà au pire. «Tiens, voilà une de ses amies !
- Tu n’as pas vu Malia ?
- Elle est sur le gazon avec le groupe, elle joue à action vérité.
Les parents, excédés, accourent vers l’endroit. Malia est joyeuse et concentrée sur le jeu, puis voit son père arriver, la mine déformée par la colère. Elle se lève et se dirige vers lui. Il ne lui laisse pas le temps de prononcer un mot.
- Suis-moi, on rentre à la maison. Pourquoi on n’arrive pas à te joindre ?
- Mais papa je n’ai reçu aucun appel. Il l’appelle tout de suite, toujours rien.
- Tu vois? Il ne veut rien entendre.
- Tu seras punie de sortie une semaine.
Le lendemain, Malia continue de crier son innocence, mais rien n’y fait. Papa campe sur ses positions. Mais tout à coup, maman, comme si elle avait reçu une gifle, s’exclame : «Attends un peu, hier c’est mon téléphone que tu as pris, et papa formait ton numéro et non le mien, c’est pour cela que ca n’aboutissait pas !»
Malia éclate en sanglots. «Vous m’avez punie pour rien et vous vous êtes inquiétés pour rien aussi. Il fallait tout simplement appeler le bon numéro, le tien.»
- Tu n’as pas vu Malia ?
- Elle est sur le gazon avec le groupe, elle joue à action vérité.
Les parents, excédés, accourent vers l’endroit. Malia est joyeuse et concentrée sur le jeu, puis voit son père arriver, la mine déformée par la colère. Elle se lève et se dirige vers lui. Il ne lui laisse pas le temps de prononcer un mot.
- Suis-moi, on rentre à la maison. Pourquoi on n’arrive pas à te joindre ?
- Mais papa je n’ai reçu aucun appel. Il l’appelle tout de suite, toujours rien.
- Tu vois? Il ne veut rien entendre.
- Tu seras punie de sortie une semaine.
Le lendemain, Malia continue de crier son innocence, mais rien n’y fait. Papa campe sur ses positions. Mais tout à coup, maman, comme si elle avait reçu une gifle, s’exclame : «Attends un peu, hier c’est mon téléphone que tu as pris, et papa formait ton numéro et non le mien, c’est pour cela que ca n’aboutissait pas !»
Malia éclate en sanglots. «Vous m’avez punie pour rien et vous vous êtes inquiétés pour rien aussi. Il fallait tout simplement appeler le bon numéro, le tien.»