FLN ! De la famille révolutionnaire à la famille…
… Pénitentiaire !
Je suis très déçu ! Franchement déçu que l’on n’ait pas saisi l’intention noble. Comment avons-nous pu passer à côté de la quintessence du message ? Je ne veux pas croire que nous ayons tous fait preuve de mauvaise foi et de déni. Peut-être certains d’entre nous, mais pas tous, assurément ! Comme quoi il ne faut jamais se précipiter à interpréter hâtivement avant de lire et relire. Et si nous avions pris sérieusement le temps de lire, de relire et de relire encore le dernier discours de AGS, nous aurions compris son vœu. Son souhait ardent niché derrière cette directive donnée aux gendarmes. Mais bien sûr que le seul objectif visé est celui de préserver le capital écologique de la… capitale ! En mettant en place un système de circulation alternée – comme il se pratique dans beaucoup de capitales à travers le monde – le but est évident sauf à vouloir se la jouer «Taghenen’t» : préserver l’air d’Alger des émanations de monoxyde de carbone ! Limiter les agressions contre la couche d’ozone. En filtrant les accès vers Alger, on priorise en fait le bien-être du citoyen. Sa santé et celle de ses enfants et de sa famille. Et ce n’est là qu’un début ! Car j’ai ouï dire que cette expérience pilote va être étendue aux autre grandes villes du pays. Puis aux moyennes. Puis aux petites. Voire aux villages, car les villages, bourgs et douars ne doivent pas être les grands oubliés de cette nouvelle politique environnementale offensive et ambitieuse. Oui ! Ambitieuse et ouverte à toutes les propositions allant dans le sens d’un air plus propre, enfin nettoyé des impuretés et autres sources de radioactivité dangereuses. Ce ne sont pas les idées qui manquent ! En plus de la circulation alternée régulée par les plaques minéralogiques, on peut aussi envisager des macarons accolés aux pare-brises. Avec des motifs distinctifs pour prévenir du degré de nocivité de chaque véhicule. Comme des étoiles, par exemple. De couleurs différentes. Vert. Blanc. Rouge… Jaune ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
