Le ministère de la Santé retire 16 médicaments potentiellement dangereux du marché. J’suis pas sûr qu’en matière de dangerosité, il n’y ait que…
… les médocs à retirer !
J’apprends la nouvelle à l’instant ! Et personne ne m’a informé ! Je trouve cela scandaleux ! Le ministre des Affaires étrangères du Brésil débarque chez nous ce dimanche, pour une visite de travail, et on ne me dit rien ? M’enfin ! Ce n’est pas n’importe quelle visite que celle du chef de la diplomatie brésilienne. Ce n’est pas comme si le ministre des Affaires étrangères de la Pologne ou du Lichtenstein arrivait à Houari-Boumediène. Rien à voir ! Et d’abord, est-on au moins sûr que cet illustre visiteur brésilien va atterrir à l’aéroport international d’Alger. Eh oui ! On peut aussi imaginer un Rio-Oran, non ? Voire même un voyage en bateau. Avec escale à Valence pour réparer quelques avaries ou vérifier les amarres des containers en cale. L’avion, c’est rapide, certes. Mais l’été, le bateau, c’est tout de même mieux ! Au-delà des détails sur le mode de voyage et de transport, il y avait surtout des mesures urgentes à prendre ici même. Pour accueillir comme il se doit le chef de la diplomatie brésilienne. Comment ça «on ne vous a pas attendu pour les prendre !». Dites donc, sur un autre ton, les gens de la logistique ! Je suis sûr que si je jette un coup d’œil sur le menu prévu par le chef pour les repas donnés en l’honneur de cet invité, je vais tomber sur une flopée de recettes à base de viande. Ah ! Je vois bien à vos yeux ronds d’étonnement que j’ai raison. Mais malheureux, comment imaginer que l’on puisse proposer au ministre brésilien des Affaires étrangères de la viande ? Jamais de viande ! Ni rouge. Ni rose. Encore moins de la viande blanche. Que du poisson ! Et pas n’importe quel poisson. Du poisson fumé ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.