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Rubrique Régions

Mostaganem 86 000 tonnes de semences de pomme de terre importées

Dans le cadre de la campagne agricole 2019-2020, 86 000 tonnes de semences ont été déchargées du port commercial de Mostaganem à travers 29 rotations de navires, a-t-on appris des services de la Direction agricole (DSA).
La semence de pomme de terre destinée à la production de saison est importée à partir de la France, les Pays-Bas et le Danemark.
Avant le débarquement des navires, des échantillons ont été soumis pour analyses au niveau du port et dans le laboratoire de la station régionale de la protection des végétaux de la vallée des Jardins, relevant de la commune de Sayada.
Cette quantité est inscrite au programme de la campagne d’importation 2019-2020, a indiqué l’inspectrice de la protection des végétaux.
Quelque 80% de semences sont déchargées du port de Mostaganem, le reste est enlevé des autres ports du pays.
Par ailleurs, la production de la semence 100% algérienne a connu une avancée considérable mais mésestimée par nos fellahs qui préfèrent celle importée qui, estiment-ils, a un meilleur rendement.
La superficie agricole de la production de pomme de terre est passée, quant à elle, de 8 000 ha à plus de 18 000 ha. Cette croissance est due notamment à l’appui technique et au soutien financier qu’octroie l’État aux agriculteurs.
Concernant l’exportation, 400 tonnes de pommes de terre de saison produites à travers plusieurs exploitations agricoles ont été exportées du port de Mostaganem vers l’Espagne, entre les mois de janvier et février 2020.
A. B.

 

Les manifestants perturbent le périphérique

Les occupants du bidonville dit Berraïs, situé à Mostaganem mais rattaché à la commune de Hassi Mamèche, sont sortis ce jeudi pour barrer la route aux automobilistes.
Les usagers de la route s’inquiètent de la répétition des manifestations dans le périphérique de la ville de Mostaganem et de leurs conséquences. Ils ont choisi ce lieu tout près de leurs baraquements avec l’idée ferme de muscler leur action de protestation pour leur relogement en bloquant un secteur routier stratégique sous l’œil vigilant du service d’ordre. En 2016, furent érigées les premières baraques dans un lotissement agricole appartenant à un privé, en commençant par l’installation de 10 taudis faits de zinc et d’objets hétéroclites, qui sont passés à une centaine aujourd’hui. Il n’y a pas longtemps, les citoyens des «favelas de Typhus I et Typhus II» avec leurs abris de fortune ont bénéficié de plus de 800 logements type RHP parce qu'ils ont fermé et coupé la route à la circulation tout en menaçant de vandaliser la nouvelle gare routière ou de brûler la station Naftal. Aujourd’hui, le «Thyphus III» est le prolongement d'un mouvement d'une autre nature avec la naissance d’un réseau spécial qui autorise les installations de baraques avec bien entendu un passe-droit. Barrer la route reste encore à Mostaganem un nouveau mode d'acquisition de logement.
A. B.

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