La campagne de vaccination du cheptel bovin de la wilaya de Aïn Defla contre la fièvre aphteuse et la rage, qui a débuté le 15 décembre dernier, vient de s'achever.
Ainsi, 18 650 doses de vaccin contre la fièvre aphteuse et 18 800 doses antirabiques ont été distribuées aux vétérinaires des secteurs public et privé.
Durant cette campagne, 14 776 bovins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse et 14 965 testés contre la rage.
Pour mener à bien cette campagne, 11 vétérinaires relevant du secteur public ont été mobilisés et 53 autres privés ont été mandatés. Selon la DSA, les 1389 éleveurs de la wilaya ont fait vacciner leurs bêtes gratuitement, les frais étant à la charge du secteur de l'agriculture.
Notons, cependant, que le cheptel bovin de la wilaya a diminué de plus de 50%, passant de 42 000 têtes à 21 000.
Une diminution considérable due essentiellement aux vols dont les éleveurs sont la cible, mais aussi à la sécheresse et au coût de plus en plus élevé de l'alimentation du bétail.
A peine la campagne de vaccination des bovins achevée, a commencé celle contre la peste des petits ruminants comme les ovins et les caprins. Cette nouvelle campagne, qui a débuté le 15 février dernier et qui s'achèvera à la mi-juin, a nécessité la distribution de
101 000 doses aux vétérinaires mobilisés (secteur public) ou mandatés (secteur privé) et concernera un cheptel estimé à quelque 200 000 têtes, un nombre fluctuant selon les périodes.
A noter aussi que dans la wilaya de Aïn Defla, il est question des élevages où l’on se livre surtout à l'engraissement des bêtes destinées à la boucherie et non pas à la transhumance, en l'absence de parcours de pâturage alliés à la sécheresse. A propos de boucherie, selon différentes sources, les abattoirs clandestins deviennent de plus en plus nombreux, tandis que ceux répondant aux normes peinent à voir le jour pour moult raisons, dont les formalités administratives et la bureaucratie.
Karim O.
