Elles étaient quelques dizaines de résidentes à la cité Nahas-Nabil à observer, hier, un sit-in de protestation devant la Direction des œuvres universitaires pour dénoncer le manque de sécurité et les conditions déplorables d’hébergement à la cité.
Une réaction aux blessures de cinq étudiantes mordues par des chiens errants à l’enceinte de la cité universitaire. Selon leurs dires, la prolifération des chiens errants n’inquiète pas la direction apparemment, puisqu’aucune mesure n’a été prise pour éradiquer ce phénomène malgré les nombreuses plaintes des résidentes.
Cette protestation est la deuxième en seulement cinq jours, après une première action menée suite à la morsure d’une résidente à la sortie de son pavillon, et ses copines n’ont pu la transporter à l’hôpital à temps faute d’ambulance.
Une agression suivie par d’autres et le nombre actuellement est de cinq résidentes toutes mordues par ces animaux. Par leur action, les résidentes ont voulu attirer l’attention de la Direction des œuvres universitaires sur le manque de sécurité à l’enceinte de la cité U sans oublier la vétusté des pavillons , les insuffisances relevées en matière de restauration, d’hébergement et l’absence de douches. Une liste des doléances a été établie comportant les points négatifs de cette résidence qui accueille plus de 2 000 étudiantes.
Pour rappel, une réunion a regroupé le 12 février dernier, la Direction de la résidence Nahas-Nabil, la Direction des œuvres sociales, des membres de l’Ugel et des résidentes où des recommandations ont été faites concernant la disponibilité de médecins durant la nuit, la mise en service d’une ambulance sans omettre la prise en considération de toutes les doléances des filles, et ce, dans un délai ne dépassant pas un mois.
Ilhem Tir
