Belle initiative que celle prise par l’Association des agriculteurs
d’El Esnam qui viennent d’organiser, hier mercredi ,et pour la première
fois, au niveau de la bibliothèque communale, le premier Salon de
l’olive au niveau de cette région restée longtemps dans une léthargie
totale.
D’après le président de cette association, M. Kaci Mustapha, l’objectif de ce salon est de faire connaître l’huile d’olive de la région d’El Esnam mais également de présenter tous les autres produits agricoles, surtout au niveau du plateau
d’El Esnam, évalué à plus de
3 000 hectares et irrigué depuis le barrage de Tilesdit, et dont la principale activité reste incontestablement la production de la pomme de terre.
Cependant, et depuis des traditions millénaires de la région, l'oléiculture est de loin la première activité des populations locales qui possèdent, à l’instar des autres contrées de la Kabylie, de vastes champs d’oliviers, pour la plupart cultivés dans un cadre traditionnel.
Aussi, cette année, lors de ce salon, il est attendu, outre le premier objectif cité plus haut, un concours de la meilleure huile de la région et cela, avec la présence d’experts en dégustation, toujours selon le président de l’association, dans le but de faire comprendre aux oléiculteurs de la région, mais aussi aux populations locales, que la meilleure qualité d’huile d’olive n’est pas nécessairement celle qui est admise traditionnellement, c’est-à-dire cette huile qui est douce et mielleuse au palais mais, normes internationales obligent, cette huile possède un goût amer et du piquant au niveau de la gorge.
Ainsi, au terme de cette manifestation, une sélection du premier prix de l’huile d’or, celui de l’huile d’argent et, enfin, l’huile de bronze, a été effectuée.
Selon le président de l’association, les échantillons envoyés déjà à la Direction du commerce de la wilaya de Bouira ont donné des résultats très encourageants et même excellents puisque la meilleure huile en termes d’acidité a enregistré un taux de 0,28%, soit le meilleur taux d’acidité à l’échelle nationale.
L’année dernière, la meilleure huile, qui avait obtenu le premier prix, a été sélectionnée avec un taux d’acidité de 0,30%. Et ce faisant, l’association table à l’avenir sur la labellisation du produit.
Rappelons que lors de ce salon, d’autres partenaires, comme la CRMA ou encore la direction du commerce et, bien entendu, la DSA et la Chambre de l’agriculture, étaient présents pour accompagner l’association dans ses efforts et l’encourager à aller de l’avant. D’ailleurs, d’ores et déjà, lors de ce salon, cinq oléiculteurs devront être sélectionnés pour la qualité de leur huile afin de participer au Salon de l’oléiculture qui se tiendra à Alger dans les prochaines semaines.
Rappelons enfin que dans la wilaya de Bouira, l’oléiculture occupe l’une des premières places en matière de production et même en superficie, avec près de 40 000 hectares d’olivraies et une production annuelle qui tourne autour de 8 millions de litres.
Y. Y.
D’après le président de cette association, M. Kaci Mustapha, l’objectif de ce salon est de faire connaître l’huile d’olive de la région d’El Esnam mais également de présenter tous les autres produits agricoles, surtout au niveau du plateau
d’El Esnam, évalué à plus de
3 000 hectares et irrigué depuis le barrage de Tilesdit, et dont la principale activité reste incontestablement la production de la pomme de terre.
Cependant, et depuis des traditions millénaires de la région, l'oléiculture est de loin la première activité des populations locales qui possèdent, à l’instar des autres contrées de la Kabylie, de vastes champs d’oliviers, pour la plupart cultivés dans un cadre traditionnel.
Aussi, cette année, lors de ce salon, il est attendu, outre le premier objectif cité plus haut, un concours de la meilleure huile de la région et cela, avec la présence d’experts en dégustation, toujours selon le président de l’association, dans le but de faire comprendre aux oléiculteurs de la région, mais aussi aux populations locales, que la meilleure qualité d’huile d’olive n’est pas nécessairement celle qui est admise traditionnellement, c’est-à-dire cette huile qui est douce et mielleuse au palais mais, normes internationales obligent, cette huile possède un goût amer et du piquant au niveau de la gorge.
Ainsi, au terme de cette manifestation, une sélection du premier prix de l’huile d’or, celui de l’huile d’argent et, enfin, l’huile de bronze, a été effectuée.
Selon le président de l’association, les échantillons envoyés déjà à la Direction du commerce de la wilaya de Bouira ont donné des résultats très encourageants et même excellents puisque la meilleure huile en termes d’acidité a enregistré un taux de 0,28%, soit le meilleur taux d’acidité à l’échelle nationale.
L’année dernière, la meilleure huile, qui avait obtenu le premier prix, a été sélectionnée avec un taux d’acidité de 0,30%. Et ce faisant, l’association table à l’avenir sur la labellisation du produit.
Rappelons que lors de ce salon, d’autres partenaires, comme la CRMA ou encore la direction du commerce et, bien entendu, la DSA et la Chambre de l’agriculture, étaient présents pour accompagner l’association dans ses efforts et l’encourager à aller de l’avant. D’ailleurs, d’ores et déjà, lors de ce salon, cinq oléiculteurs devront être sélectionnés pour la qualité de leur huile afin de participer au Salon de l’oléiculture qui se tiendra à Alger dans les prochaines semaines.
Rappelons enfin que dans la wilaya de Bouira, l’oléiculture occupe l’une des premières places en matière de production et même en superficie, avec près de 40 000 hectares d’olivraies et une production annuelle qui tourne autour de 8 millions de litres.
Y. Y.
