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Rubrique Soit dit en passant

Des prétextes pour ne pas faire, il y en a plein !

Les associations qui activent pour les droits des femmes et contre les violences qui leur sont faites ont repris du poil de la bête depuis que la pandémie ne confine plus les engagements. C’était il y a tout juste quelques mois. Les partis politiques alliés ou opposants ont suspendu leurs activités. Les collectifs de femmes qui, en temps normal, travaillent à secourir leurs concitoyennes en détresse ont mis leurs missions entre parenthèses. Certaines ont rejoint les groupes qui allaient au secours de sans-domicile-fixe dont les nouvelles contraintes ont aggravé la situation. Un confinement qui n’a pas été une réplique de ces rencontres traditionnelles au sein du foyer, mais le prolongement d’une lutte, fût-elle entretenue sur un mode pacifique, engagée depuis l’enfance entre genres dont on aura construit habilement les affrontements. Des garçons et des filles qui reproduisent un schéma réducteur sans se douter de son impact sur le développement personnel. Un schéma adopté par une rue qui en rappelle le respect pour son propre équilibre. Les sociétés organisées sur le mode patriarcal n’ont jamais été aussi explicites à propos des règles qu’elles réservent exclusivement et depuis la nuit des temps au genre féminin. Durant l’enfermement collectif, on les a entendues geindre, à voix haute et sans gêne aucune ! Il faut dire que le mode d’organisation sociale qui conditionne les femmes à la soumission et à la servitude a toujours fonctionné à la perfection ! La société machiste au point de ne plus savoir que faire de son excès de testostérone a décidé d’un partage définitif des tâches et de ne jamais céder à aucune remise en cause. Il aura fallu que le coronavirus vienne déranger les rigueurs du conservatisme ambiant. Dans la foulée, la pandémie s’est fait entendre sans crier gare ajoutant son grain de sel au malaise alimenté par les difficultés de la vie. Un quotidien aggravé par les menaces d’une récession qui plane sur un pays où les hommes se sont, évidemment, réservé les rôles vécus par eux comme les plus valorisants parce que prétendument virils. Pas dévolus à la fragilité féminine. Celle qui porte et donne la vie.
M. B. 

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