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Rubrique Soit dit en passant

Ils ont faim. Ils ont soif et ils meurent sous les bombes

À croire que ceux qui les nourrissent, sous prétexte de les secourir à coups d’assistance humanitaire, ne le font pas pour les aider à survivre. Ils le font pour mieux les mener à une mort certaine. Des bateaux, des avions-cargos partent à leur secours ou à ce que l’on aimerait faire passer pour tel. Pourquoi est-ce que beaucoup de ceux qui s’élèvent contre l’ignominie n’arrivent pas à comprendre et encore moins à admettre qu’il soit moins compromettant aux yeux de l’allié israélien de balancer de la nourriture et accessoirement du matériel médical à des populations affamées par un occupant pressé d’en finir avec les petites confiscations d’un territoire convoité depuis près de 80 ans? Comment vivre avec la peur ? En ces temps où tout semble concourir à tuer avec une violence telle que celle pratiquée à Ghaza, on observe, ahuris, les soldats israéliens s’adonner à un jeu devenu leur favori. Certains médias, quoiqu’ils soient rares à se poser la question, se demandent comment se comporter face au terrorisme lorsque celui-ci s’offre le privilège de décimer à tout-va tandis que chaque cible potentielle ignore d’où les coups peuvent partir. Je dis souvent et je le pense sérieusement que l’on devrait demander aux Algériens ce qu’ils en pensent. Eux savent parfaitement, parce qu’ils l’ont appris à leurs dépens, comment on fait pour composer avec la mort. Et lorsqu’elle ne vient pas, comment on fait pour composer avec la crainte de la voir surgir à tout moment. Parce qu’elle surgit sans alerter quiconque voudrait la fuir. À n’importe quel moment. On aura beau dire «même pas peur» que personne ne le croira. La peur est humaine, naturelle, normale. Surtout lorsqu’elle nous est imposée comme elle l’est. La menace est permanente. On pensait que la terreur causée par Daesh n’avait pas son égale aujourd’hui. Il est incroyable qu’il y en ait qui choisissent le camp de la barbarie par opposition à celui de la paix. Mais au fait, pourquoi parler de ce qui n’est pas qualifié d’essentiel ? De ce qui ne compte pas aux yeux d’un Occident peu préoccupé par les carnages qui s’opèrent loin de ses frontières ?
M. B. 

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