Une amie à moi, originaire de Skikda, m’a confié, il
y a quelques jours, qu’elle voulait, comme chaque année, aller y
retrouver les siens à l’occasion de l’Aïd, mais qu’elle craignait de s’y
rendre à cause de la dernière activité terroriste signalée par là-bas.
Je vais vite lui annoncer la bonne nouvelle. La zone est libérée. Sinon,
on ne comprendrait pas que le chef-adjoint du FLN s’y risque très
prochainement.
Plus d’hésitations à avoir ! La localité pacifiée, elle pourra y bronzer à souhait et même profiter de son séjour pour courir applaudir la prestation de l’infatigable Ould Abbès. Et de mon côté, je veillerai à ne rien rater des cérémonies commémoratives que présidera notre docteur préféré pour y évoquer, entre autres, l’attachement de l’Algérie à ses héros. Pas question de rater l’occasion d’en apprendre davantage de la bouche d’Ould Abbès. Parce que les révélations qu’il nous fait presque au quotidien, à chacune des nombreuses rencontres auxquelles il participe et qu’il ne manquera pas de multiplier à l’approche de la présidentielle, nous renseignent, depuis qu’il court le pays, sur l’acteur qu’il a été durant la guerre de Libération nationale. On en savait tellement peu sur ses hauts faits d’armes, sur ses actes de bravoure que l’on ne compterait plus ! Un engagement et des fréquentations prestigieuses, dans l’incapacité, aujourd’hui, pour être tombées au champ d’honneur, de témoigner en la faveur de l’ancien compagnon qu’il aurait été pour elles. Inutile de se demander pourquoi on tient, en haut lieu, à célébrer les Zighout Youcef ou les Abane Ramdane.
Pourquoi bouder l’utilité insoupçonnée, par leurs promoteurs, de ce genre de manifestations ? Les algériennes et les Algériens auxquels ce même système qui sévit depuis 1962 a servi et continue de le faire une version édulcorée de l’histoire auront au moins l’avantage d’entendre parler des héros qui les ont réellement libérés du joug colonial.
Les 18 et 19 août, il sera donc à Skikda puis à Béjaïa. Peut-être consentira-t-il, pour la journée du 20 Août, à rester chez lui et à rendre grâce à la bonne étoile qui lui aura tellement bien balisé le chemin ?
M. B.
Plus d’hésitations à avoir ! La localité pacifiée, elle pourra y bronzer à souhait et même profiter de son séjour pour courir applaudir la prestation de l’infatigable Ould Abbès. Et de mon côté, je veillerai à ne rien rater des cérémonies commémoratives que présidera notre docteur préféré pour y évoquer, entre autres, l’attachement de l’Algérie à ses héros. Pas question de rater l’occasion d’en apprendre davantage de la bouche d’Ould Abbès. Parce que les révélations qu’il nous fait presque au quotidien, à chacune des nombreuses rencontres auxquelles il participe et qu’il ne manquera pas de multiplier à l’approche de la présidentielle, nous renseignent, depuis qu’il court le pays, sur l’acteur qu’il a été durant la guerre de Libération nationale. On en savait tellement peu sur ses hauts faits d’armes, sur ses actes de bravoure que l’on ne compterait plus ! Un engagement et des fréquentations prestigieuses, dans l’incapacité, aujourd’hui, pour être tombées au champ d’honneur, de témoigner en la faveur de l’ancien compagnon qu’il aurait été pour elles. Inutile de se demander pourquoi on tient, en haut lieu, à célébrer les Zighout Youcef ou les Abane Ramdane.
Pourquoi bouder l’utilité insoupçonnée, par leurs promoteurs, de ce genre de manifestations ? Les algériennes et les Algériens auxquels ce même système qui sévit depuis 1962 a servi et continue de le faire une version édulcorée de l’histoire auront au moins l’avantage d’entendre parler des héros qui les ont réellement libérés du joug colonial.
Les 18 et 19 août, il sera donc à Skikda puis à Béjaïa. Peut-être consentira-t-il, pour la journée du 20 Août, à rester chez lui et à rendre grâce à la bonne étoile qui lui aura tellement bien balisé le chemin ?
M. B.
