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CLIMAT DES AFFAIRES L’ambassadeur US plaide pour plus de transparence

Des problèmes tels que les restrictions sur les importations, les lourdeurs bureaucratiques et les difficultés de transfert d’argent réduisent, du point de vue des entreprises américaines, l’attrait de l’Algérie comme destination pour l’investissement.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Dans une conférence de presse tenue avant-hier à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, l’ambassadeur John Desrocher a estimé que «attirer d’autres investissements en Algérie nécessitera plus de transparence, plus de prévisibilité et un meilleur accès aux marchés». Il a expliqué que l’instabilité juridique rend incompréhensible le climat des affaires. «Je suis en Algérie depuis une année et j’ai vu les règles commerciales changer trois fois. Des restrictions sur l’importation de certains produits à la suspension de leur importation en passant par le régime des licences, ces changements intervenus en aussi courte période rendent l’environnement des affaires incompréhensible et imprévisible», a-t-il souligné. John Desrocher, qui s’est exprimé au lendemain des pourparlers sur l’Accord-cadre sur le commerce et l’investissement (TIFA) tenus le 2 octobre dernier à Washington entre les gouvernements des Etats-Unis et l’Algérie, a souligné que l’Algérie est un grand marché et que le potentiel de faire des affaires et tout aussi important. Ainsi, l’ambassadeur américain à Alger a noté que «le rôle de la représentation diplomatique est plutôt d’aider les entreprises américaines à comprendre ce qui est nécessaire pour réussir en Algérie et aider celles qui décident d’entrer sur ce marché mais, en aucun cas de de s’immiscer dans leurs décisions d’investissement». Or, a-t-il révélé, «ce que j’entends le plus souvent de la part des entreprises américaines qui envisagent d’investir en Algérie, c’est que des problèmes tels que les restrictions à l’importation, la lourdeur de la bureaucratie et les mesures réglementaires et les difficultés de transfert monétaire réduisent l’attrait de l’Algérie en tant que destination des investissements». Il convient enfin de signaler que les Etats-Unis ont été représentés lors des derniers pourparlers sur le FITA par l’ambassadeur Desrocher et des officiels du Bureau du représentant américain au commerce ainsi que les départements d’Etat, du commerce, de l’agriculture, du travail et de l’énergie. Des officiels des ministères du Commerce, des affaires étrangères, des Finances, de l’Energie, de l’Agriculture, de la Santé, du Tourisme ainsi que l’Office national des droits d’auteur (ONDA) ont représenté le gouvernement algérien. Outre le potentiel d’investissement dans les différents secteurs représentés, les discussions ont porté sur la propriété intellectuelle et industrielle. «La protection de la propriété intellectuelle est une question qui préoccupe les Etats-Unis, nous lui accordons une grande importance. Et, nous pensons qu’elle aide les économies à se diversifier et qu’elle pourrait également aider l’Algérie dans ses efforts pour diversifier son économie», a-t-il conclu.
L. H.

 

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