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Le RCD, le FFS et le PT appellent au retrait du projet

Adopté avant-hier par le Conseil des ministres, le projet de loi sur les hydrocarbures a suscité le rejet de plusieurs partis politiques de l’opposition. Le FFS, le RCD et le PT ont dénoncé un texte visant le bradage des richesses du pays, appelant à son retrait.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le Parti des travailleurs (PT), dont la secrétaire générale, Louisa Hanoune, est en prison, a condamné un texte «élaboré et réfléchi aux USA pour satisfaire les desiderata des majors du pétrole américaine, britannique et française».
Pour le PT, la Sonatrach est en danger et le projet relève du bradage, expliquant qu’«exonérer les multinationales de tous les impôts et taxes va impacter négativement nos ressources pétrolières et le Trésor public en pâtira».
«Cette loi va accélérer le pillage étranger des hydrocarbures et fera perdre toute souveraineté à l'Etat dans un secteur névralgique pour la Nation. Nous réclamons le retrait pur et simple de ce projet de loi, rejeté par le peuple et que veut imposer un régime illégitime qui veut se perpétuer par la caution internationale en offrant comme gage la principale ressource du pays», a déclaré Ramtane Tazibt au Soir d’Algérie. Réagissant à ce projet de loi contesté dans la rue, le RCD a affirmé que «seul un pouvoir fort de la légitimité populaire pourra réviser la gestion du secteur de l’Energie».
«Le secteur des hydrocarbures comme les autres richesses du pays ne peuvent plus servir pour l’achat de soutiens étrangers dans la nouvelle Algérie dessinée par la mobilisation de ses enfants. C’est à un nouveau pouvoir issu de la rupture avec le système par le biais d’une transition démocratique que revient la charge de définir le rôle de ce secteur dans le cadre d’une politique de développent du pays», a expliqué le parti de Mohcine Belabbas dans un communiqué.
De son côté, le FFS a évoqué des menaces sur le patrimoine du peuple et la souveraineté nationale à travers le projet de loi sur les hydrocarbures.
«Alors que le peuple est en révolution depuis près de 8 mois maintenant pour mettre fin au régime autoritaire qui dirige le pays depuis son indépendance, voilà que le gouvernement, illégal et illégitime et impopulaire, nommé par l’ex-Président déchu et reconduit par le pouvoir réel, censé gérer uniquement les affaires courantes, s’apprête, sous l’égide d’un chef d’Etat par intérim dont le mandat a expiré, à faire voter par un Parlement non représentatif et impopulaire décrié par le peuple en révolte, deux projets de loi, un sur les finances, l’autre sur les hydrocarbures qui ouvrent la voie au bradage des ressources naturelles du pays et au contrôle de pans entiers de l’économie nationale par les intérêts étrangers», a regretté le parti dans un communiqué signé par le coordinateur de l’instance présidentielle, Ali Laskri.
Il estime que ces lois hypothèquent, à moyen et long terme, le développement d’une économie indépendante et portent un sérieux préjudice aux intérêts nationaux. Le FFS va encore plus loin en soutenant que ces projets «feront subir au pays des conséquences dramatiques à la fois économiques, sociales, politiques, voire sécuritaires, qui entraîneraient le chaos et justifieraient des interventions étrangères pour préserver leurs intérêts».
De ce fait, le FFS dit rejeter «globalement et dans le détail ces textes de lois, à la fois antiéconomiques, antisociales et antinationales, et appelle toutes les forces vives de la Nation à se mobiliser avec le peuple pour exiger du régime l’abandon de ces projets, qui avantagent les intérêts étrangers au détriment des intérêts nationaux».
K. A.

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