En vertu de l’audience publique qui s’est déroulée
hier au siège de la cour de Boumerdès, en présence du représentant du
wali de Boumerdès, des membres de la magistrature régionale, des
représentants du barreau, des responsables des corps de sécurité, des
élus nationaux et régionaux et de la société civile en général, la
présidente de l’un des tribunaux rattachés à cette cour a installé le
nouveau président de cette instance régionale de justice.
Il s’agit de Mohamed Derfouf qui occupait précédemment le poste de président du tribunal administratif de la wilaya de Saïda. Il remplace Mohamed Abdelli. Cette cérémonie d’intronisation a été supervisée par Tayeb Belhachem, inspecteur général auprès du ministère de la Justice et garde des Sceaux.
Dans son intervention protocolaire, le représentant du ministère a affirmé que le mouvement partiel initié par le président de la République également président du Conseil supérieur de la magistrature, au sein du corps de la justice, visait à donner l’occasion à certains magistrats de se voir affectés à des postes supérieurs.
Il estime, par ailleurs, que les réformes au sein de la justice après l’amendement de la Constitution du pays commencent à donner des résultats positifs, au grand bénéfice des citoyens.
Dans son allocution, l’orateur n’a soufflé mot quant à l’avenir de l’ancien président. Une source auprès de la cour de Boumerdès a assuré qu’il ne s’agit pas d’un limogeage. «L’ancien président sera sûrement rappelé pour un poste. Mais pour l’heure, on ne sait pas à quel niveau de la hiérarchie se situera ce poste», dira notre source.
Dans ce changement, des membres du barreau de Boumerdès n’ont pas caché leur surprise. «Franchement, je m’attendais à un mouvement au niveau du parquet étant donné que deux éléments (inscrits au tribunal de Boudouaou, ndlr) de cette instances ont été gravement impliqués dans le méga-scandale de l’immobilier survenu dans le sillage de la découverte des 701 kilogrammes de cocaïne. Mais bon, les voies du seigneur sont impénétrables», dira l’un d’eux qui n’a pas manqué de nous rappeler que l’actuelle procureure générale de Boumerdès a été longtemps présidente de la chambre d’accusation de la cour d’Alger.
Les négligences qui tuent
Durant le week-end, la wilaya de Boumerdès a vécu deux drames qui ont coûté la vie à deux hommes. Le premier est survenu dans la commune d’Aït-Amrane lors d’une fête familiale.
Un policier de 38 ans, basé dans la wilaya de Bouira, qui assistait à un mariage a été tué accidentellement par un coup de fusil de chasse. Le policier, père d’un enfant, était estimé par ses compatriotes. Les services de sécurité ont ouvert une enquête. Par ailleurs, un jeune de 18 ans est décédé lors de son transfert à l’hôpital. Alors qu’il nageait à la plage d’El-Kerma (ex-Figuier) dans la commune de Boumerdès, le malheureux a été heurté à la tête par un jet-ski qui circulait à vive allure sur l’eau. Il a été tiré de l’eau par des jeunes baigneurs.
Selon nos informations, les jeunes ont constaté avec effroi l’absence de sauveteurs qualifiés sur la plage. De plus, aucun contrôle ni protection n’ont été prévus pour protéger les baigneurs de ces jet-skis que certains conduisent à grande vitesse au mépris de la sécurité des baigneurs.
Par ailleurs, ce sont les jeunes qui se trouvaient sur la plage qui ont alerté les gendarmes.
Abachi L.
Il s’agit de Mohamed Derfouf qui occupait précédemment le poste de président du tribunal administratif de la wilaya de Saïda. Il remplace Mohamed Abdelli. Cette cérémonie d’intronisation a été supervisée par Tayeb Belhachem, inspecteur général auprès du ministère de la Justice et garde des Sceaux.
Dans son intervention protocolaire, le représentant du ministère a affirmé que le mouvement partiel initié par le président de la République également président du Conseil supérieur de la magistrature, au sein du corps de la justice, visait à donner l’occasion à certains magistrats de se voir affectés à des postes supérieurs.
Il estime, par ailleurs, que les réformes au sein de la justice après l’amendement de la Constitution du pays commencent à donner des résultats positifs, au grand bénéfice des citoyens.
Dans son allocution, l’orateur n’a soufflé mot quant à l’avenir de l’ancien président. Une source auprès de la cour de Boumerdès a assuré qu’il ne s’agit pas d’un limogeage. «L’ancien président sera sûrement rappelé pour un poste. Mais pour l’heure, on ne sait pas à quel niveau de la hiérarchie se situera ce poste», dira notre source.
Dans ce changement, des membres du barreau de Boumerdès n’ont pas caché leur surprise. «Franchement, je m’attendais à un mouvement au niveau du parquet étant donné que deux éléments (inscrits au tribunal de Boudouaou, ndlr) de cette instances ont été gravement impliqués dans le méga-scandale de l’immobilier survenu dans le sillage de la découverte des 701 kilogrammes de cocaïne. Mais bon, les voies du seigneur sont impénétrables», dira l’un d’eux qui n’a pas manqué de nous rappeler que l’actuelle procureure générale de Boumerdès a été longtemps présidente de la chambre d’accusation de la cour d’Alger.
Les négligences qui tuent
Durant le week-end, la wilaya de Boumerdès a vécu deux drames qui ont coûté la vie à deux hommes. Le premier est survenu dans la commune d’Aït-Amrane lors d’une fête familiale.
Un policier de 38 ans, basé dans la wilaya de Bouira, qui assistait à un mariage a été tué accidentellement par un coup de fusil de chasse. Le policier, père d’un enfant, était estimé par ses compatriotes. Les services de sécurité ont ouvert une enquête. Par ailleurs, un jeune de 18 ans est décédé lors de son transfert à l’hôpital. Alors qu’il nageait à la plage d’El-Kerma (ex-Figuier) dans la commune de Boumerdès, le malheureux a été heurté à la tête par un jet-ski qui circulait à vive allure sur l’eau. Il a été tiré de l’eau par des jeunes baigneurs.
Selon nos informations, les jeunes ont constaté avec effroi l’absence de sauveteurs qualifiés sur la plage. De plus, aucun contrôle ni protection n’ont été prévus pour protéger les baigneurs de ces jet-skis que certains conduisent à grande vitesse au mépris de la sécurité des baigneurs.
Par ailleurs, ce sont les jeunes qui se trouvaient sur la plage qui ont alerté les gendarmes.
Abachi L.
