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Rubrique Sports

Mémento L’Algérie et le Renard…

Leçon d’histoire que seuls les authentiques apprécieront. En 2016, le football algérien en pleine tourmente après l’annonce du départ de Christian Gourcuff de la barre technique des Verts, des «rumeurs» donnent pour acquis le recrutement par la FAF de l’entraîneur français Hervé Renard lequel venait juste de rompre avec le LOSC. Une «rumeur» confirmée par l’agent du nouveau «sorcier blanc» du football africain mais que la FAF a vite fait de démentir. Avec véhémence, voire méchamment.
A vous d’apprécier le communiqué pondu sur le site de la fédération que signera le président de l’époque. «Suite aux graves mensonges de Renard Hervé, la Fédération algérienne de football dément catégoriquement et déclare n’avoir jamais pris contact avec cet entraîneur même quand il était au chômage. Il n’est pas dans nos habitudes de contacter des techniciens déjà en poste. Le comportement de ce renard est un acte irresponsable et inacceptable», écrivait alors la FAF qui offrira l’ancien driver de l’USM Alger sur un plateau aux «voisins» du Maroc où il succèdera à Badou Zaki.
L’année d’après, à la CAN du Gabon, là où les Verts ont périclité dès le premier tour, les Lions de l’Atlas parviennent en quart de finale, stade qu’ils n’avaient plus atteint depuis longtemps, après avoir sorti la Côte d’Ivoire, pour s’incliner ensuite devant l’Égypte, finaliste malheureuse de cette édition. Renard avait composé sans plusieurs de ses vedettes (Boufal, Belhanda, Amrabat, Tâarabt, etc.).
A nouveau réunis, ces joueurs vont s’offrir un sésame pour Russie-2018 que Madjer et ses troupes, mal engagés depuis le premier match conduit par Milovan Rajevac, suivront derrière le petit écran. Renard qui a réalisé ce que la FRMF lui a demandé, quittera la barre technique du Maroc en juillet 2019 suite à une surprenante élimination lors de la CAN d’Égypte face au Bénin, en quart de finale, et rejoindra immédiatement l’Arabie Saoudite avec comme objectif de décrocher le billet pour Qatar-2022 sans faire l’impasse sur les compétitions continentale et régionale. Finaliste en 2019 pour ses débuts en Coupe du Golfe, le technicien français de 54 ans verra son contrat de deux années prolongé de 5 ans (jusqu’en 2027), les Saoudiens ayant compris qu’un tel entraîneur était un «don du ciel», une bénédiction pour un football saoudien bien mieux structuré que nombre de pays européens.
Et la projection des Saoudiens ne sera pas trahie. Hier, leur sélection a fait sa première victime dans ce Mondial qatari et pas n’importe quelle victime puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de l’un des favoris du tournoi. L’Argentine et son Messi n’ont en effet pu résister à la gracieuse volonté des footballeurs du désert de mettre en œuvre tout ce qu’ils ont appris depuis l’arrivée de celui que la FAF a traité de «renard» sans scrupules, coupable de vouloir «faire sa promotion» sur le dos de l’Algérie…
M. B.

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